Le président Evo Morales et son mouvement le MAS (Mouvement pour le Socialisme), sont au pouvoir depuis 14 ans. Pendant cette période, la Bolivie a conforté son indépendance nationale et la croissance de l'économie bolivienne a permis aux peuples indigènes de Bolivie et à des millions de pauvres d’améliorer leurs conditions. La nouvelle victoire électorale de la semaine dernière s’est avérée être un succès que les impérialistes US ne pouvaient supporter. Immédiatement après l’élection un processus de coup d’état a été fomenté.
Le mouvement de protestation en Équateur fait suite aux annonces du président Moreno de réformes économiques et sociales, dont l’augmentation massive du prix des carburants, pour répondre aux exigences du Fond Monétaire International. D’autres mesures comme la réduction des congés de 30 à 15 jours pour les fonctionnaires et la réforme du droit du travail ont mis le feu aux poudres. Face à cette situation la réponse du pouvoir a été de décréter l’état d’urgence,
L’Union Européenne et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) viennent de signer un premier compromis après 20 ans de négociation. Le Brésil déclare l’événement comme "historique", pour l’Argentine c’est "sans précédent" dans ce pays l’inflation et le chômage sont en train de créer une situation explosive. Cet accord sert aussi bien Bolsonaro (Brésil) que Macri (Argentine) ont besoin de présenter une "réussite" dans leur bilan.
Bolsonaro l’homme lige de l’impérialisme US, élu président dans les conditions que l’on connaît où le candidat du Parti des Travailleurs Lula fut écarté par des manœuvres judiciaires, la contestation de la politique du grand capital brésilien n’a pas tardé à reprendre de l’ampleur.