Des dizaines de milliers de manifestants se sont retrouvés ce 19 juin à la place de l’Indépendance à Bamako pour exiger la destitution d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK). Ce dernier, président de la République depuis 2013 a derrière lui une longue carrière politique. Il a été premier ministre de 1994 à 2000 et Président de l’Assemblée Nationale de 2002 à 2007.
La guerre contre la Libye de mars à octobre 2011 fut une opération multinationale sous l’égide de l’ONU (résolution 1973 du conseil de sécurité). L’ensemble des opérations fut conduite sous la direction de l’OTAN. La France y a pris sa part, en particulier dans le domaine de l’intervention aérienne.
Dans notre Hebdo n°648, à propos du G5 Sahel, nous écrivions : « Les cinq chefs d’États du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad) ont été convoqués par le président français, à un sommet à Pau le 13 janvier. Le renforcement de l’opération Barkhane avec 220 soldats supplémentaires et un commandement conjoint, sont les principales annonces sortie de ce sommet entre les chefs d’États africains et Emmanuel Macron. En clair Paris va diriger directement l’action militaire du G5 ».
Une conférence sur la Libye, réunie à l’initiative de l’ONU, s’est tenue le dimanche 19 janvier à Berlin. Onze pays y ont participé : les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Turquie, l’Italie, l’Égypte, les Émirats Arabes unis et l’Algérie ainsi que le Secrétaire Général des Nations Unies Antonio Guterres et celui de la Ligue des États Arabes, Ahmed Abou El-Gheit. Cette conférence était censée apporter une solution de paix permettant la reconstruction de l’État libyen.