La semaine dernière les deux chambres du parlement indien ont adopté le « Citizen Amendment Act » (Amendement à la Loi sur la Citoyenneté). Cet amendement qui vise les indiens de confession musulmane est un acte qui viole la constitution laïque dont le contenu fut un des ciments de la lutte pour l’indépendance. Sous couvert de faciliter l’intégration des réfugiés venant des pays voisins, tous sauf les musulmans, il place en situation d’exclusion voire d’apatrides des millions de citoyens indiens.
C’est le premier octobre 1949 que Mao Zedong proclame la fondation de la République Populaire de Chine à Pékin, en déclarant : « Les Chinois se sont levés ». La Chine vient de se libérer du joug japonais en 1945 et voit en 1949 la victoire des forces emmenées par le Parti Communiste Chinois (PCC) sur le Kuomintang nationaliste, cette Chine est dans un état extrême de sous-développement et de misère. En se libérant, elle sort d’une longue période de domination étrangère qui a conduit à son dépeçage et sa mise en coupe réglée par les puissances impérialistes.
La situation à Hong-Kong est marquée depuis plusieurs mois par des manifestations de masse parfois violentes. Le déclencheur de ces mouvements fut le projet de loi du gouvernement du territoire donnant la possibilité d’extrader vers la Chine continentale, des citoyens de Hong Kong, condamnés ou accusés par la justice. Ce projet de loi est maintenant retiré. Les manifestants estimaient que cette loi constitue une violation du principe : « un pays, deux systèmes » instauré lors de sa réunification à la République populaire de Chine en 1997 (voir les articles de Communistes Hebdo N°624 et N°371
Le parti révolutionnaire COMMUNISTES condamne l’arrestation par les autorités indiennes des Secrétaires généraux du PC d'Inde (marxiste) et du PC d'Inde, les camarades Sitaram Yechury et Doraisamy Raja, à l'aéroport de Srinagar, capitale de l’État indien de Jammu-et-Cachemire, et leur ont refusé l'entrée dans l’État où ils se sont rendus pour tenir des réunions avec les Organisations de leurs partis.