Les célébrations de l’armistice du 11 novembre 1918 qui mirent fin à quatre années d’une guerre mondiale terrible et meurtrière (voir Communiste Hebdo N°585) ont eu lieu à Paris en présence de soixante dix chefs d’États. Elles ont été suivies par un «forum pour la paix» à la Villette, forum initié par E. Macron.
1.400.000 jeunes tués, des blessés par dizaines de millions, des «gueules cassées». Pendant 4 ans, tous les jeunes paysans et ouvriers furent envoyés au massacre.
Lénine expliquait que la grande guerre est «un conflit impérialiste de conquête pour le partage du monde, pour redistribuer les colonies, des zones d’influence du capital financier». Tous les grands pays étaient lancés dans des placements financiers, cherchant en même temps à étendre leur influence, il s’en est suivi des rivalités expliquant en particulier la grande guerre.
Les annonces du gouvernement se suivent et se ressemblent. Toutes les décisions prises visent à exploiter davantage et de plus en plus vite le travail pour développer toujours plus le profit capitaliste.
Le mécontentement est profond, nous le soulignions régulièrement. Mais le mécontentement ne suffit pas à changer de politique, il faut que son expression se traduise en lutte, déterminée et permanente pour chasser ceux qui détiennent le pouvoir : les multinationales et les gouvernements serviteurs.
A la suite des accords de Nouméa, il y a trente ans et qui firent suite aux luttes indépendantistes réprimées dans le sang par la puissance coloniale française, le référendum qui a eu lieu dimanche en Nouvelle Calédonie devait trancher la question du maintien dans la République française ou de l’indépendance.