Gantry 5

 

716-12/05/2021 Il n’y a pas un article de presse, une émission de télé et de radio qui n’y consacre informations et débats, il s’agit vous l’avez deviné des questions sécuritaires.

Alimentées par des réalités tragiques comme la mort d’un policier à Avignon, ces questions servent de support à une vaste opération politique visant à organiser un renforcement des mesures pour museler la contestation sociale qui sourd et mettre en scène une élection présidentielle dont le choix se résumerait à ces questions, mettant tout le reste sous la table ! Cette vaste opération à laquelle contribuent les « appels » de militaires parus dans le « journal Valeurs Actuelles » ont pour objectif d’alimenter le scénario d’une « lutte impitoyable » entre les « progressistes » macronistes et les populistes le Penien ! alors que le RN est un fer que le capital tient au feu en cas de besoin.

La sécurité des citoyens est une chose éminemment importante. Tout le monde, les salariés en premier, veulent vivre de leur travail en sécurité, les chômeurs en avoir, les jeunes recevoir une éducation de qualité ouvrant la voie à des emplois qualifiés, les anciens vivre leur retraite dans la sérénité...Mais parle-t-on de tout cela dans le brouhaha politico-médiatique ? Pas le moins du monde. Il n’est question que de répression, du nombre de policiers, de places dans les prisons, de peines alourdies...En clair, il n’y aurait aucune cause au mal-être de la société et la seule politique serait d’isoler les « asociaux » pour « protéger » la partie saine de la population...vous avez dit populisme ?
Pourtant, à en juger par les luttes nombreuses qui se mènent pour l’emploi, les salaires, les conditions de travail, le droit à l’éducation, au logement, à l’énergie, aux soins...on mesure ce que sont tous les besoins non satisfaits de la population. Ce sont les dégradations des conditions de vies qui sont à la racine des problèmes de la société et qui engendrent une crise sociale qui s’approfondit avec le chômage de masse, les bas salaires, la précarité...
Pourquoi cette situation ? Disons le sans détour, elle résulte d’une seule chose : le système social dans lequel nous vivons, le système capitaliste dont l’existence et le développement sont basés sur l’exploitation du travail salarié. C’est ce système qu’entretiennent les politiques de l’État en déversant des milliards dans les poches du patronat et en dirigeant les affaires publiques à son seul avantage.
Comment changer les choses ? Il y a tout d’abord les forces économiques, sociales et politiques qui veulent que se perpétue la domination capitaliste. Elles sont directement au service du capital et si elles se disputent la prééminence du pouvoir, elles sont unies sur le fond. Il y a celles qui disent vouloir changer les choses mais refusent de s’attaquer à l’ordre social capitaliste. La lutte contre les inégalités, la transition écologique sont leurs discours permanents. Les unes et les autres sont au pouvoir depuis des décennies avec les résultats que l’on connaît en particulier dans l’ordre de la désindustrialisation, des reculs sociaux, du chômage et de la précarité…Alors suffirait-il d’un nouveau leader charismatique comme le suggère les héritiers de F. Mitterrand pour changer les choses ? Au contraire, au regard des années Mitterrand, les capitalistes n’ont pas eu à se plaindre ! Ce dont nous avons besoin ce sont des luttes fortes et unies des salariés, des chômeurs, de la jeunesse pour stopper l’offensive du capital et ouvrir la perspective du besoin d’un changement fondamental de société. On peut retourner la question dans tous les sens avec la poursuite de la domination du système capitaliste, il n’y a aucune possibilité de changement. Il faut lutter pour le détruire, prendre les grands moyens de production et d’échange, les moyens financiers, le pouvoir politique, condition essentielle pour construire une société de justice de liberté et de fraternité, une société socialiste. C’est notre combat avec vous !

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