715-06/05/2021 Le 1er mai a été marqué par des manifestations combatives, dynamiques et colorées. Plus de 300 rendez-vous sur l’ensemble du territoire :
Tours 2000 manifestants, ainsi qu’à Caen, Montpellier, Rennes, Dijon, 1.500 personnes à Pau, 5000 à Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes, 3000 à Grenoble, 25000 à Paris… Les intermittents du spectacle, très fortement mobilisés ont donné aux manifestations un caractère festif et populaire, en grève depuis cinquante jours, ils occupent les lieux de culture, d’autres secteurs étaient également présents : les travailleurs de la Santé, notamment ceux de l’hôpital, de l’ADAPEI, des travailleuses et travailleurs de l’Action sociale, de l’Énergie, de l’aéronautique, de l’automobile… des étudiants étaient également présents et actifs, et tous ceux qui se battent sur les différents fronts de mobilisation.
Le gouvernement et les multinationales craignent l’explosion de la colère, le développement des luttes des travailleurs et des jeunes qui subissent les conséquences catastrophiques de cette crise sociale, économique, sanitaire : licenciements de masse, précarité et pauvreté grandissantes, chômage de masse, casse des services publics (hôpitaux, Énergie, Transports, Éducation…), répression antisyndicale, lois sécuritaires… A Paris le 1er mai les blacks blocs ont agressé violemment de manière organisée et préméditée les militants de la CGT faisant des blessés. Nous condamnons vivement ces agressions. Ces attaques ont une signification politique, le grand patronat et les gouvernements sont les donneurs d’ordre de ces attaques contre les militants et organisations syndicales combatives qui font face à leur offensive anti sociale contre le peuple.
Les travailleurs s’opposent, dans des conditions difficiles plus massivement à la politique capitaliste et se battent contre les conditions de vie et de travail qui se dégradent de jour en jour. Les grandes entreprises multiplient les plans sociaux et ou imposent l’austérité salariale. Le chômage et la précarité augmentent, l’assurance chômage est attaquée, le rejet de cette réforme est au cœur du mouvement des travailleurs de la culture.
Tout ceci appelle une réponse massive des travailleurs et de la jeunesse contre les choix de classe de Macron qui priorise la rentabilité capitaliste pour le profit des multinationales et de leurs actionnaires, en faisant payer les salariés.
*Le CAC40 bat des records de valorisation boursière, malgré la poursuite de la pandémie. Les dividendes massifs repartent de plus belle, le CAC 40 s’apprête à verser 51 milliards d’euros à leurs actionnaires.
*En ce printemps 2021, les aides publiques aux grandes entreprises continuent, cette inflation galopante d’aides publiques aux entreprises atteint de nouveaux sommets : prêts garantis, chômage partiel, fonds de soutien, aide au financement sur les marchés, reports de charge, apports en capital, plan de relance… encore plus de 155 milliards d’euros supplémentaires versés aux entreprises sous prétexte de lutter contre le Covid-19.
*150 milliards d’euros par an avec le pacte de responsabilité et le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), près de cinq fois le montant de l’impôt sur les sociétés (31,5 milliards € en 2019).
*Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les aides publiques ruissellent sans limite sur les entreprises et les multinationales! « C’est dans ces moments de crise qu’il faut profiter de l’argent de l’État, croyez moi ce n’est pas tous les jours que vous verrez un ministre des Finances vous dire : vous avez besoin d’argent, je vous en donne ! » s’enthousiasmait Bruno Le Maire devant les patrons en octobre 2020.
Le capitalisme et toutes les politiques menées ne servent qu’à conforter la propriété privée des moyens de production, l’exploitation et permettent au capital d’imposer sa loi, celle du profit. Macron est un des serviteurs du capitalisme, il défend fidèlement ce système !
Le capital est prêt à tout pour continuer à imposer son système et ses profits, y compris en préparant des alliances futures avec le RN de Marine le Pen, il lui fait jouer le rôle d’opposant et dans l’immédiat, il organise la mise en scène d’un « débat » pipé entre LREM et le RN.
Chez les partis qui proclament leur opposition à la politique de Macron, aucun ne s’attaque à la source des difficultés du peuple: le capitalisme. Tous les partis sont préoccupés par les élections régionales et départementales . Les manipulations, magouilles vont bon train entre partis de droite et LREM, Macron et Castex drague à droite, mais aussi au PS ou chez les verts avec la mascarade de la convention climat. C’est une constance sur 43 ministres on a 10 anciens PS, 2 radicaux de gauche, 1 Europe écologie les verts, 12 LREM, 6 sans parti, 4 Modem, 8 anciens encartés LR…
Magouilles entre partis de gauche, PS, EELV, PCF.. pour les places. Ils ne touchent en rien sur le fond de la politique du patronat, ils ne font que s'y inscrire, tous veulent construire une relève au gouvernement actuel mais sans jamais remettre en cause le capital et le combattre, la seule et unique cause de la situation actuelle.
La lutte permanente contre le système capitaliste jusqu’à l’abattre est la seule solution pour changer totalement de politique en France. C’est la seule véritable alternative. C’est cette perspective que propose notre Parti Révolutionnaire Communistes et pour laquelle il appelle à lutter.
Pour changer, imposer une autre politique en France, pour permettre un développement économique et social au service des travailleurs, des salariés et du peuple, il n'y a pas d'autre moyen que d’arracher aux multinationales capitalistes les richesses créées par les travailleurs et qu’elles s’accaparent, de nationaliser et renationaliser au service des salariés et du pays, les secteurs monopolistes et tout particulièrement les transports, l'énergie, l’industrie chimique et pharmaceutique, les communications, la santé, les sociétés financières et les banques... Pour cela, il faut un rapport de force social et politique dont la construction doit s'appuyer sur les revendications des salariés et l'exigence de services publics puissants.
La lutte, quotidienne, sans relâche contre l’exploitation, l’oppression, contre les guerres impérialistes, contre tous les fléaux que le capitalisme aggrave sans cesse dans sa course aux profits, est plus que jamais nécessaire.
L’expérience de la lutte quotidienne permet au peuple de prendre conscience de son pouvoir, de développer sa force, son unité dans la lutte contre un ennemi commun: le capital.
La lutte pour les stopper et jusqu’à renverser le système actuel qui mène l’humanité à sa perte, la lutte politique sans relâche, persévérante contre le capitalisme est indispensable: se mobiliser, organiser les travailleurs, la jeunesse, le peuple, pour une lutte convergente de tous contre le système capitaliste et le balayer est notre but. Nous participons aux luttes quotidiennes des travailleurs en liant les revendications immédiates du mouvement à la nécessité d’un changement fondamental de société.
Notre parti révolutionnaire est l’outil pour donner les moyens politiques au peuple de prendre le pouvoir et de transformer la société.
Renforçons ensemble cet outil.