Depuis quelques jours, les media font état des projets du pouvoir d’un découpage d’EDF pour di-il, sauver le secteur nucléaire. Ils affirment même que l’État se livrerait à une sorte de renationalisation de l’électricien national dans cette perspective. Qu’en est-il exactement ? Un militant CGT de l’entreprise nous a confié son point de vue ( que nous publions ci-dessous) sur les manœuvres en cours. Nous reviendrons plus globalement, dans un nouvel article sur le détricotage de l’industrie française laminée par les privatisations opérées par les gouvernements successifs depuis 1990 pour ouvrir de nouveaux champs de profits et d’accumulation au capital, dans la lutte acharnée que se livrent les grands monopoles à l’échelle mondiale dans le cadre de la conquête des marchés .
Comme nous l’avions écrit la liquidation de C. Ghosn n’était que l’aspect apparent da la lutte pour le contrôle de l’Alliance Renault-Nissan- Mitsubishi entre le capitalisme « occidental » (Etat français, fonds US, anglais, norvégien) et le capitalisme japonais. Ce dernier vient de marquer un point en imposant une nouvelle forme de direction de l’Alliance
« Inamicale–incompréhensible–inadmissible », ces qualificatifs employés par Bruno Lemaire concernant la fusion Air France–KLM après la prise de participation du gouvernement néerlandais à hauteur de 14 % du capital du groupe, pourrait faire penser à un désaccord entre les deux gouvernements. Il n’en est évidemment rien, ce sont les multinationales qui commandent et B. Lemaire le sait bien puisqu’il est mis en place pour appliquer leurs décisions, ce qu’il fait avec application.
Le jury de San Francisco vient de donner raison à Dewayne Johnson, ce jardinier américain, qui s’est engagé dans une lutte judiciaire contre Monsanto qu'il accuse d'avoir caché la nocivité de ses herbicides, responsables de son cancer. Monsanto est condamné à verser 289 millions de dollars de dommages. Avec leurs coffres remplis des milliards de bénéfices, débourser cette somme n’est pas cher payé grâce à la complicité de la FDA (Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux), au Congrès US et à Trump, à l’Europe, les affaires restent très bonnes.