Sans parler de l'impact du coronavirus, la baisse de la production automobile était de 1% en 2018, puis 6 % en 2019. Cette production devait encore baisser en 2020 de 2 à 3 %.
Laurent Petizon, directeur général France d’Alix Partner (cabinet de Conseil américain aux entreprises) déclarait, l’an dernier : l'année 2019 n'est que « l'apéritif de la crise qui commence ».
SANOFI est une transnationale française. L’entreprise détient la 3e position mondiale dans le secteur de la santé avec un chiffre d’affaire de 35 milliards d’Euros en 2018. Elle pointe en 11e position pour la capitalisation boursière avec 99 milliards d’Euros. Elle est leader dans toute une série de spécialité médicamenteuse et des vaccins. Elle réalise 72 % de son chiffre en dehors de l’Europe, elle compte 100.000 salariés dans 100 pays et 25.000 salariés en France.
Dès le début de la crise du coronavirus les médias ont multiplié les articles alarmistes sur les conséquences « inévitables » qu’elle aura sur l’aéronautique : Aéronautique : la crise du siècle (les Echos) ; Airbus et l’aéronautique s’enfoncent dans la crise (le Monde) : Airbus et Boeing dans le rouge (Le Figaro), etc…
Le 24 avril, le directeur exécutif d’Airbus, G. Faury a envoyé une lettre aux salariés de l’entreprise dans laquelle il les appelle, avec des accents dramatiques, à sauver l’entreprise :
Le déconfinement a débuté progressivement, le ministre de l’économie Bruno Le Maire a déclaré sur BFMTV que l’objectif de Bercy était « d’encourager toutes les entreprises de France à reprendre leur activité le plus rapidement possible ». Il a promis 18 milliards au secteur du tourisme, suppression des charges patronales de mars à juin dans plusieurs secteurs, attribution très large de cadeaux aux capitalistes.