Gantry 5

 

D'un côté la « crise du Covid » et ses conséquences : des millions de personnes face à l'épidémie et ses conséquences multiples, que ce soit dans les hôpitaux, les EHPAD, les entreprises.

Après la « 1ère vague » gouvernement accentue sa politique. Il continue de détruire la santé publique avec des suppressions de postes, la suppression de milliers de lits, des services de soins complets fermés on favorise les hospitalisations en cliniques privées pour le plus grand profit de leurs actionnaires.
Les réponses de classe du pouvoir et du capital restent les mêmes : la restriction des libertés fondamentales au moment ou des multinationales , dans l'industrie, l'aéronautique, le commerce, la recherche et développement, vont fermer et jeter des dizaines de milliers de gens au chômage et dans la pauvreté. Ces mêmes entreprises pourtant arrosées de centaines de millions d'euros qui partent dans la poche des actionnaires et qui financent directement les plans de licenciements.
La région Hauts de France subit de plein fouet les conséquences du système capitaliste aidé comme d'habitude par Macron et son gouvernement.
Bridgestone à Béthune en est une illustration parmi tant d'autres, avec 863 salariés sacrifiés sur l'autel du profit. La situation faite chez Bridgestone était écrite d'avance, c'est la même que chez Good Year à Amiens, Continental dans l'Oise, Michelin et celle prévue chez Dunlop filiale de Good Year et Valeo pour les équipementiers automobiles, ces entreprises installées sur la zone industrielle nord d'Amiens.
La cerise sur le gâteau chez Bridgestone est que le gouvernement ajoute une enveloppe de 100 millions d'euros si le PSE est « seulement » de la moitié des effectifs !!!
Les actionnaires japonais n'ont aucun justificatif économique pour annoncer la fermeture du site de Béthune avec l'aide de l'état qui distribue les deniers publics tout en demandant la validation des organisations syndicales que Xavier Bertrand (président de région) qualifie de « responsables ».
C'est le même Bertrand organisateur de manifestations unitaires à Béthune qui applaudissait des deux mains à la fermeture de Good Year à Amiens en prétextant un manque à gagner pour les actionnaires et accusait d'irresponsabilité de la CGT qui refusait de négocier un PSE.
La plaisanterie cynique continue, quand il déclare que les salariés français ne sont pas des « kleenex que l'on jette » et que le ministère du travail doit obliger la DIRECCTE (inspection du travail) à refuser les licenciements !!! On croit rêver.
Vendredi 27 novembre 150 salariés de Bridgestone manifestaient leur mécontentement devant l'usine avec la présence de « nombreux élus », dont le fameux Xavier Bertrand futur candidat auto-proclamé pour les élections présidentielles de 2022.
L'hécatombe de l'emploi continue en cette fin d'année 2020 :
Total supprime 700 postes en « départs volontaires ».
IBM plus de 1100 emplois en moins.
Vallourec 130 licenciements.
Celio 383 licenciements.
Danone : 2000 emplois supprimés dont 400 à 500 en France
Renault Trucks (filiale Volvo) 485 postes en moins pour 2021 dont 285 Ingénieurs et Cadres.
Général Electrique : suppression de 1200 postes en 1 an dont 300 dans les centrales nucléaires et à charbon. Sachant qu'en 2019 une rupture « conventionnelle collective » de 269 départs dont 180 à Belfort a eu lieu.
Dans la Somme à Albert / Méaulte : Stellia (Airbus) un PSE est en cours avec l'aval des organisations syndicales réformistes en place. Pour mémoire il faut savoir que depuis des décennies dans cette entreprise, aucune chance d'embauche si vous refusez la carte FO.
Laroche Industrie :(sous-traitant Airbus) chantage aux augmentations individuelles et collectives, pertes de congés payés, suppression de RTT. La direction veut se débarrasser de 40 personnes en « rupture conventionnelle » sachant que les salariés sont au chômage partiel depuis plus de 6 mois payés à 84% du salaire net.
SIMRA (sous-traitant Airbus) dont la dernière trouvaille (vive le code du travail) est les « licenciements pour fautes graves à l'amiable »!!!
Elster à Estrées-Deniécourt : L'assembleur de 35 millions de compteurs Linky a fermé boutique en catimini. Elster après l'assemblage des compteurs français n'a pas obtenu le marché Autrichien et a donc discrètement liquidé l'entreprise (50 salariés).
Chaulnes : 133 emplois supprimés sur la plate-forme logistique Intermarché (33 CDI et 100 intérimaires).
Amiens : Agéco Agencement (ex-Whirlpool) dont le directeur présenté en sauveur (dixit Macron) alors que tout le monde sait qu'il est incapable de porter un projet industriel digne de ce nom malgré les millions d'euros d'aides publiques alors que les salariés vivent une « débâcle » sachant que certains d'entre eux vont subir leur 3ème licenciement en 2 ans.
– Des luttes sont en cours dans les hôpitaux d'Abbeville et de Saint-Valéry sur Somme pour l'obtention de la prime « Ségur » pour tous les salariés.

Chez nos voisins :
Dans l'Aisne : Mondelez (biscuits LU) à Jussy. Les salariés en sont à 40 jours de lutte pour garder l'intégralité de leur salaire (chômage partiel suite à l'incendie d'un four) ;
Il faut aussi savoir qu'à Saint-Quentin dans l'Aisne, ville ou Xavier Bertrand à été maire et fait toujours parti du conseil municipal, 50 % des locataires des bailleurs sociaux sont sans emploi!!!

Dans l'Oise : Arcelor / Mittal à Montataire supprime 50 emplois de plus.

Le nombre de PSE continue d'exploser en France (657 depuis mars), le Covid sert de prétexte aux restructurations du capitalisme à tous les niveaux.
Toujours dans le même état d'esprit de l'exploitation maximum du capitalisme pour lequel le moindre profit est toujours bon à prendre, les accords nationaux sur le télétravail viennent d'être signés par le MEDEF et les organisations syndicales réformistes CFDT, CFTC, FO et CFE-CGC.

Ces quelques exemples ne sont qu'une petite partie parmi les dizaines de milliers engendrés par le système capitaliste en place sur le dos des travailleurs, de la population de notre pays.
Une seule solution, la lutte et encore la lutte que notre Parti Révolutionnaire Communistes appelle à développer, dans tous les secteurs économiques que le capital veut brader sur l'autel du profit des capitalistes.
Les salariés à tous les niveaux savent qu’ils obtiendront ce qu'ils iront chercher par la lutte des classes, les grands groupes impérialistes eux ne l'ont jamais arrêtée « le profit, rien que le profit, tout pour le profit »

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