Dès le début de la crise du coronavirus les médias ont multiplié les articles alarmistes sur les conséquences « inévitables » qu’elle aura sur l’aéronautique : Aéronautique : la crise du siècle (les Echos) ; Airbus et l’aéronautique s’enfoncent dans la crise (le Monde) : Airbus et Boeing dans le rouge (Le Figaro), etc…
Le 24 avril, le directeur exécutif d’Airbus, G. Faury a envoyé une lettre aux salariés de l’entreprise dans laquelle il les appelle, avec des accents dramatiques, à sauver l’entreprise :
Le déconfinement a débuté progressivement, le ministre de l’économie Bruno Le Maire a déclaré sur BFMTV que l’objectif de Bercy était « d’encourager toutes les entreprises de France à reprendre leur activité le plus rapidement possible ». Il a promis 18 milliards au secteur du tourisme, suppression des charges patronales de mars à juin dans plusieurs secteurs, attribution très large de cadeaux aux capitalistes.
Pendant le confinement toutes une série d’entreprises ont poursuivi leur activité, sans pour autant qu’elles soient indispensables à la vie du pays dans cette période de pandémie. Ce qui a entrainé pour les salariés qui y étaient contraint des réactions de refus. Un site spécialisé a recensé 49 entreprises (grèves, retraits) La plus médiatisée a eu lieu avec Amazone.
Depuis longtemps le capital exige la reprise d’activité de l’ensemble des industries et des services.
Depuis plusieurs semaines, essentiellement celles de l’épidémie de Covid19, aucun discours ne se prononce sans que les mots délocalisations et relocalisations y apparaissent. Les media, y ajoutent en permanence une touche plus personnalisée en montrant de ci, de là quelques exemples d’entreprises, souvent petites et moyennes qui relocalisent leur production. Cela ne représente pas grand-chose mais occupe l’espace médiatique au point de laisser croire à un phénomène important.