Ils étaient plus de 1500 manifestants rassemblés à l’appel de la CGT ce jeudi, pour soutenir la lutte des travailleurs de l’usine Michelin de La-Roche-sur-Yon.
Une délégation du Comité National de notre Parti Révolutionnaire COMMUNISTES les a assuré de notre solidarité et de notre entier soutien.
Les tracts et le journal de notre parti distribués aux participants ont donné lieu à de fructueuses discussions.
A l’appel de la CGT Michelin de La-Roche-sur-Yon sont venus des délégations des sites Michelin de toute la France, des « anciens » de Goodyear Amiens, d’Hutchinson, de la fédération CGT de l’Industrie Chimique, de la métallurgie, des cheminots, de la FAPT, de la Fonction Publique Territoriale, de l’Education nationale, des Ehpad, d’entreprise privées de la région : Bénéteau, Trouillet (remorques poids lourds), Cougnaud (bâtiment). La CGT était fortement mobilisée.
Dans leurs interventions, les délégués de différentes entreprises et secteurs présents ont tous appelé à la lutte, seul moyen pour faire échec à cette casse d’une industrie essentielle non seulement pour la région mais aussi pour le pays. Michelin de La Roche-sur-Yon est le dernier site en France où sont fabriqués les pneus pour les poids lourds.
Michelin, entreprise du CAC40 en 2018 a fait 1,68 milliards de bénéfice, distribué 2700 millions de dividendes aux actionnaires, a un flux de liquidité (cash-flow) de 2 milliards et a bénéficié en 3 ans de 330 millions d’aides de l’Etat (CICE et Crédit Recherche et développement) et de la suppression de ses cotisations sociales.
Michelin décide la fermeture de l’usine de La Roche-sur-Yon avec comme conséquence la suppression de 620 emplois directs et plus de 2300 emplois sous-traitants ou induits.
Pourquoi ? Pour augmenter leurs profits en exploitant encore plus les travailleurs. Tous les sites Michelin de France sont menacés à plus ou moins long terme.
Contre la fermeture, la lutte va continuer à se développer
Notre Parti est complètement avec les travailleurs dans leur lutte.
Nous savons aussi qu’il faut mener la lutte politique contre le capitalisme qui exploite les travailleurs, que la seule façon de défendre les emplois et pas seulement ceux des usines « en difficulté » c'est de confisquer les richesses énormes créées par le travail et de les mettre au service de la société, pour répondre aux aspirations du peuple, pour rendre le développement économique et social possible.
Pour cela il n’y a qu'une solution : la lutte anticapitaliste sans compromis et prendre le pouvoir aux capitalistes.