Nous nous sommes souvent exprimés sur Alstom, sur le poids industriel que cette entreprise a représenté et représente encore malgré le démantèlement de ses secteurs d’activité que tous les gouvernements ont encouragé et soutenu à coup de milliards de fonds publics.
Dans de nombreux articles et le 30 avril 2014 (voir notre site) nous avons souligné le parcours industriel de cette entreprise autrefois nationale. « Les richesses produites par les travailleurs, la diversité des métiers, l’utilité des productions pour le développement économique et social du pays ».
Entamées dans le plus grand secret par deux hommes, représentants des intérêts des actionnaires, J.P. Sénard pour Renault et J. Elkann rejeton de la famille Agnelli pour Fiat, les tractations en vue du mariage ne sont pas achevées. Le Conseil d’administration de Renault(1) pour sa part n’a pas encore réussi à se prononcer. (L’information tombe au moment de la publication de ce papier : A la suite de la réunion Conseil d’administration de Renault qui a reporté sa décision ( les représentants de la CGT des salariés se sont prononcés contre la fusion), Fiat-Chrysler a décidé d’ajourner sa proposition de Mariage avec Renault.
Depuis quelques jours, les media font état des projets du pouvoir d’un découpage d’EDF pour di-il, sauver le secteur nucléaire. Ils affirment même que l’État se livrerait à une sorte de renationalisation de l’électricien national dans cette perspective. Qu’en est-il exactement ? Un militant CGT de l’entreprise nous a confié son point de vue ( que nous publions ci-dessous) sur les manœuvres en cours. Nous reviendrons plus globalement, dans un nouvel article sur le détricotage de l’industrie française laminée par les privatisations opérées par les gouvernements successifs depuis 1990 pour ouvrir de nouveaux champs de profits et d’accumulation au capital, dans la lutte acharnée que se livrent les grands monopoles à l’échelle mondiale dans le cadre de la conquête des marchés .
Comme nous l’avions écrit la liquidation de C. Ghosn n’était que l’aspect apparent da la lutte pour le contrôle de l’Alliance Renault-Nissan- Mitsubishi entre le capitalisme « occidental » (Etat français, fonds US, anglais, norvégien) et le capitalisme japonais. Ce dernier vient de marquer un point en imposant une nouvelle forme de direction de l’Alliance