Le gouvernement Macron a jeté les bases de son accélération dans tous les domaines, il entend « transformer en profondeur la société française ». Son objectif : la soumettre totalement au profit capitaliste. C’est ainsi qu’il envisage la mainmise renforcée du capital chez Orange où l’État et la Banque Publique d’Investissement (BPIFrance) détiennent ensemble 23% aujourd’hui. Dans les secteurs réglementés comme l’énergie, les télécoms ou dans les infrastructures, sa doctrine d’ancien banquier est claire: l’État n’a pas besoin de conserver d’importantes participations.
Depuis plusieurs jours d’importantes manifestations se déroulent en Iran. Les dernières semaines ont vu l'escalade du mécontentement et la tenue de rassemblements de protestation sans précédents de la population dans de nombreuses villes, ainsi que des protestations ouvrières généralisées contre les prix élevés. A titre d’exemple, les prix des œufs et de la volaille ont augmenté de 50 %, les salaires impayés, le chômage et la perte de l’épargne due aux faillites de nombreux organisations bancaires de prêts. La politique anti-sociale et de privatisations menée par le pouvoir théocratique combinée aux sanctions internationales dont on ne saurait sous-estimer la nuisance ont créé une situation très critique et explosive dans la société iranienne. Dans le même temps, les dirigeants iraniens ont accumulé des fortunes en pillant les richesses nationales.
L’empire tsariste russe, repose sur une bureaucratie aux ordres du Tsar, l’armée étant l’ultime recours. Ce système est en crise depuis au moins la fin du XIXé.
Les transformations de la fin du XIXè
73 % de la population est paysanne.
En France en 1911, 38 % des français vivent de l’agriculture.
Les « réformes » mises en route par Macron depuis 6 mois, répondent toutes sans exception aux exigences du patronat capitaliste. Toutes s’attaquent aux travailleurs, au peuple et ont aggravé leur situation.
Il veut dès ce début 2018 accélérer leur rythme.
En premier lieu avec une nouvelle baisse du pouvoir d’achat : hausse du prix, du gaz – des tarifs postaux- du carburant- du forfait hospitalier – des assurances- des tarifs bancaires- augmentation de la CGS pour les retraités ….(c’est un basculement de plus de 20 milliards d’euros des cotisations sociales des entreprises vers la CSG. C’est un impôt direct qui rapportera cette année plus de 120 milliards d’euros à l’Etat).