La lutte dans les hôpitaux est devenue nationale. Le manque de personnel, la fermeture d’hôpitaux, la fermeture de services rend la situation de plus en plus insupportable. La grève des services d’urgence se poursuit et s’étend. A l’AP-HP de Paris, Martin Hirsch promet 200 postes qu’il prend sur les services de gériatrie ! Il est toujours prévu de supprimer 800 à 1.000 postes d’ici 2022.
L'Assemblée nationale a donné mercredi 10 juillet son feu vert au projet de loi santé qui va aggraver la situation et entériner la casse du service public hospitalier. Un dernier vote au Sénat aura lieu le 16 juillet pour être adopté définitivement par le Parlement. Une partie de la loi se fera par ordonnance.
La ministre de la santé et Macron restent dans le rôle qui leur est dévolu : servir les intérêts du capital. L’an dernier le Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) s’était tenu à l’Elysée, Macron et son gouvernement avaient trouvé de l’argent pour les industries pharmaceutiques : notamment la mobilisation de 2 milliards d’euros de financements publics pour la « compétitivité », ainsi que la création du « Health Data Hub », une des plus grandes bases de données de santé au monde, qui sera mis en musique dans la loi santé … Rien pour les urgences !
En plein mouvement dans l’éducation nationale, Macron dans une interview à France-info insulte et menace les profs qui ont agi lors des épreuves du Baccalauréat. Il les accuse sans vergogne de « prendre nos enfants et leurs familles en otage ». Blanquer lui, les menace de sanctions.
C’est une nouvelle fois le droit de grève en l’occurrence celui des enseignants qui est attaqué et remis en cause.
Les congés bonifiés tels que nous les connaissons aujourd’hui existent depuis 1978 date à laquelle les fonctionnaires originaires des DOM ont put retourner dans leur pays pendant deux mois tout les trois ans avec une indemnité de vie chère étant donné qu’en Outre-mer le coût de la vie est 40% plus élevé qu’en métropole .