Pour ce 1er mai, des travailleurs du monde entier ont organisé des grèves massives, des manifestations et des rassemblements, dans tous les pays du monde, sous le slogan: « Les richesses appartiennent à ceux qui les produisent ! » .
En France, ce 1er mai a eu lieu dans un contexte de mécontentement et de colère, de luttes. Dans de nombreux secteurs, les grèves se multiplient comme dans la santé, l’éducation, la fonction publique, les cheminots…
Malgré les manipulations multiples de Macron et du gouvernement pour faire avaler les couleuvres, le mécontentement est profond, les luttes nombreuses dans tous les secteurs elles doivent converger.
L’exécutif veut poursuivre ses réformes en cours ou annoncées dans la paix sociale en s’appuyant sur une demande de Laurent Berger pour « remettre dans le jeu les partenaires sociaux et la société civile ». La CFDT, faire-valoir et grand serviteur du capital tente de jouer un rôle apaisant pour amortir la violence des mesures déjà en œuvre et de celles qui s’annoncent.
Notre Parti Révolutionnaire Communistes apporte son soutien total à la lutte entamée dans le secteur de la santé. Les personnels des urgences de l’APHP sont en grève illimitée. Ils dénoncent les conditions de travail. Un ras-le-bol qui fait tache d’huile. En sous-effectif chronique, les services d’urgences saturent, délais d’attente très long, en permanence confrontés à la souffrance croissante que vivent les populations les plus fragiles brisés par le système capitaliste.
Depuis plusieurs semaines, de Nantes à Clermont-Ferrand en passant par la région parisienne, des enseignants se mobilisent par la grève, essentiellement dans le premier degré, contre la loi Blanquer. Des grèves minoritaires mais pas négligeables se poursuivent ici et là et deux journées fortes ont marqué le climat social dans l’Education nationale : le 19 mars, à l’occasion de la grève interprofessionnelle et le 4 avril, journée purement « éducation », lancée au départ par des AG de grévistes avec 35 à 40 % de grévistes dans tout le pays et près de 60 % en région parisienne.