Après le 19 mars la lutte va continuer dans les entreprises, pour développer encore plus la convergence des luttes.
Ce mardi 19 mars journée nationale de grèves et de manifestations à l’appel de la CGT-FO- la FSU- Solidaires- l’UNEF – L’UNI, pour les salaires, l’emploi, le développement industriel, contre la sélection à l’Université…contre la casse de la fonction publique, contre les « réformes » de régression sociale. Des grèves ont eu lieu dans tout le pays dans les entreprises, les établissements scolaires. Plus de 350.000 ont manifesté dans tous les départements.
Lancée à l’appel de la CGT, cette journée interprofessionnelle du 5 février, après la journée de lutte des retraités du 31 janvier a été une première action importante de 2019. Des grèves, des arrêts de travail, plus de 300.000 manifestants dans tous les départements à l’appel de la CGT- Solidaire- la FSU et de FO dans une trentaine de départements. L’UNEF et l’UNL ont appelé les étudiants dans plusieurs départements. Dans les cortèges, des salariés, des chômeurs, des retraités, des gilets jaunes, des lycéens et étudiants.
Il ne fallait rien attendre des « vœux » de Macron aux Français, il a une nouvelle fois confirmé la volonté du gouvernement de poursuivre les « réformes » capitalistes.
2019 est et devra être une nouvelle année de lutte indispensable pour faire obstacle aux annonces et décisions à venir, une année de conquêtes sociales sur les salaires, les pensions, les services publics, la fonction publique.
« Plan pauvreté ». « Plan santé ». « Plan éducation ». Réforme de la retraite. Refonte de l’assurance-chômage. Code du travail. Réforme de l’État…
Tous ces plans et réformes annoncés comme étant « historiques » par les médias ne visent qu’une chose : répondre aux exigences du capital pour développer le profit.
Pour mieux vendre ses plans et réformes, le pouvoir utilise tous ses moyens d’information qui sont à 95 % détenus par des multinationales. Le but est de tenter de faire accepter tous les mauvais coups passés et futurs.