Macron a dévoilé son «cap» pour les banlieues. Il n’y aura ni «mesures», ni «plan», pour les 6 millions de personnes habitant dans les 1300 quartiers considérés comme «banlieues». Rien pour l’école, l’emploi, le logement, contre les discriminations, pour améliorer la vie.
Un discours d'une heure et demie pour annoncer comme mesure phare: de la répression. «Dans nos quartiers,a dit Macron,il y aussi de la violence, des choses qui ne vont pas et c’est explosif». Pour résoudre tout cela… la lutte contre le trafic de drogue sera au cœur des préoccupations du gouvernement, d’ici à juillet prochain 1300 policiers seront déployés dans 60 quartiers. Au même moment le gouvernement vient de passer un marché de plus de 17 millions d’euros de fourniture de grenades et de lanceurs. Voilà ce qu’il appelle « construire une politique d’émancipation ». Sarkozy promettait le karcher dans les banlieues. Macron leur promet la matraque.
On connaît le groupe Peugeot comme étant un véritable laboratoire antisocial, influent à l’UIMM (branche métallurgie du Medef), il dicte ses exigences en matière de droit du travail et met en œuvre sitôt votées, les lois que les gouvernements successifs appliquent en toute complaisance et complicité.