Gantry 5

 

La crise du logement s'exprime dans le vécu quotidien. Il est difficile, voire impossible pour les travailleurs de trouver un logement locatif ou en accession, approprié à ses besoins et à ses revenus. La demande sociale connaît les plus grandes difficultés d'accès et de maintien. Pour les familles le logement est un produit rare et cher.

Le gouvernement conduit une campagne sans précédent, relayée et amplifiée par les médias. La mise en cause de tous les services publics au nom de la rentabilité en est l'exemple flagrant. Le but du capital est comme pour tous les services publics, de privatiser le logement social pour en tirer un plus grand profit.
La loi Elan impose aux bailleurs sociaux de moins de 12 000 logements de fusionner en syndicats mixtes régis par les politiques des collectivités locales faisant suite au désengagement de l’état.
Alors que la France connaît une crise du logement sans précédent avec 4 millions de mal-logés,
2 millions de familles en attente d'un logement social et plus de 150 000 personnes privées de toit, Avec la réforme en cours, toutes ces mesures appliquées, comme celle réduisant les APL de 50 à 100 €euros n'ont qu'un seul but : tirer le plus de profit sur le dos des travailleurs. En obligeant les bailleurs sociaux de baisser les loyers du même montant que les APL, ils tentent de faire croire à une opération qui n’aura aucune conséquence pour les locataires, or il en résultera un budget fortement diminué pour les offices, avec comme conséquences, une réduction de la rénovation mais également de la construction de logements. Il y aura donc moins de logements sociaux construits, laissant 2 millions de foyers en attente et des HLM qui vont se dégrader de plus en plus en seulement quelques années. Dans quel état vont se retrouver les HLM ? Les résidences ? Les cités ?
Toutes ces opérations font suite à la baisse décidée par Macron de 5 euros par mois de l'APL pour les 6,5 millions de locataires, Le gouvernement pousse à une capitalisation du logement social au profit de CDC Habitat et Action Logement (organismes patronaux issus du 1 % logement), devenus depuis des décennies le 0,45 % logement.
L'état fait donc désormais porter entièrement le financement de la construction nouvelle de logements sociaux aux locataires actuels du logement social.
Pour notre parti révolutionnaire Communistes, la lutte pour un logement décent pour tous est indissociable de la lutte pour la défense des services publics, pour les droits sociaux du peuple. Elle est liée à toutes les actions en cours pour stopper les objectifs de régression sociale généralisée de Macron avec le capital.
Défendre les services publics, défendre un service public du logement, défendre un modèle social du logement, c'est dire quelle société nous voulons pour demain, pour un changement réel de la société, au service du plus grand nombre.

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