Chers camarades,
Chaque jour qui passe confirme que la présence de notre parti est indispensable pour faire face aux enjeux politiques actuels.
Mobiliser tous nos adhérents, toutes celles et ceux qui nous côtoient, renforcer notre parti, déjouer toutes les manipulations et les pièges tendus à la classe ouvrière et au peuple pour détourner le mécontentement et les luttes afin de les amener dans des impasses multiples, faire partager notre perspective politique, c’est notre objectif premier.
Nous n’avons jamais vu un tel niveau de propagande politique pour éviter le débat essentiel : la société est entièrement dominée par le capital.
Chacun peut constater que dans le concert médiatique et politique actuel, cette question est soigneusement évitée par le pouvoir, ce qui est normal, parce qu’il a été élu pour cela, mais aussi par tous les partis politiques qui se prêtent allègrement aux opérations de manipulations.
Chers camarades,
C’est notre premier bureau national après la tenue de notre huitième congrès des 16 et 17 novembre qui a confirmé la justesse de notre analyse de la société, comment faire pour en sortir ?, Est-ce possible ? Avec quels moyens ?
La richesse des débats a mis en valeur la profonde unité du parti et la nécessité absolue de le développer, de le renforcer car au regard de la situation actuelle, un parti révolutionnaire comme le nôtre est indispensable au peuple pour montrer, démontrer la responsabilité du capital et de toutes les forces qui le soutiennent dans cette bataille idéologique intense pour faire croire qu’il n’y a qu’une seule société possible, une société fondée sur le développement capitaliste, une société d’exploitation du travail, touchants tous les secteurs de la vie.
Chers camarades,
Nous sommes à quelques jours de l’initiative nationale interprofessionnelle du 9 octobre à l’appel de la CGT, de FO, de la FSU et d’organisations de jeunesse. La CFDT n’y participe pas, et continue à jouer le rôle d’une organisation soumise aux souhaits du capital.
Nous reviendrons sur le syndicalisme en France, sa place et son rôle dans la situation actuelle.
Chers camarades, tout de suite quelques mots sur les luttes après l’initiative du 28 juin dernier que les médias ont qualifié de « baroud d’honneur » en minimisant ses effets ainsi que le niveau des luttes actuelles. Ce qui n’est pas dit volontairement, c’est la diversité des entreprises, des professions, des syndicats qui ont participé à cette journée d’action. Certes, cela s’est moins vu dans la rue parce qu’une multitude d’actions ont eu lieu dans les entreprises, sur les lieux de travail. Le niveau des luttes ne baisse pas, que ce soit à Enedis (EDF), dans les hôpitaux, dans la métallurgie et dans de nombreux autres secteurs. La tendance est à l’élargissement des luttes avec comme revendications essentielles les salaires l’emploi et les conditions de travail.