Chers camarades,
Quelques réflexions sur la situation actuelle :
*Sur le plan économique, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A se maintient à un niveau très élevé 4 425 600 en France selon la DARES, parmi les jeunes, selon une enquête réalisée auprès de 24 000 d’entre eux, des 16-25 ans suivis par les missions locales en France et publiée le 26 juin, un tiers se dit confiant pour leur avenir, un autre tiers inquiet et un dernier tiers ni l’un ni l’autre.
Chers camarades,
En cette période de reprise que nous allons examiner, notre activité politique doit être d’une grande intensité au vu des besoins d’explications, d’argumentations politiques nécessaires à apporter à toutes celles et ceux qui luttent, qui veulent se sortir des difficultés et qui cherchent une perspective politique crédible pour changer vraiment.
On a tous bien compris depuis le début de la période que nous venons de vivre, que la crise sanitaire allait être utilisée par le pouvoir en place, en France comme ailleurs, pour permettre au capital de franchir une nouvelle étape dans sa recherche de profits nouveaux.
Chers camarades,
Nous tenons notre Bureau National dans des conditions particulières compte tenu des restrictions dans les transports et la disponibilité des salles de réunion, conditions dues à la gestion gouvernementale de l’épidémie de Corona virus.
La visioconférence est un moyen utile pour maintenir une activité politique indispensable et nécessaire au vu de la situation que vivent les peuples de la planète et du nôtre en particulier.
Chers camarades,
Nous sommes à la veille d’une nouvelle journée interprofessionnelle de grèves et manifestations contre la réforme capitaliste de la retraite.
Le mouvement qui s’est installé depuis le 5 décembre 2019 sur la base d’un profond mécontentement ,s’exprime plus fort dans les actes et les actions qui se succèdent.
Nous participons pleinement à cette mobilisation, nous l’avons sollicitée, appelé à son élargissement, à la convergence des professions dans la lutte car la question de la retraite telle que nous la connaissons, sa remise en cause aujourd’hui est une question de société, d’un choix de société.