Le smic, référentiel pour l’ensemble des salaires, hormis son indexation annuelle imposée par la loi, n’a été l’objet, depuis 2012, d’aucune revalorisation (revalorisation à discrétion du gouvernement, dite « coup de pouce »).
Huit ans sans revalorisation !!!
Affirmant qu’il n’aurait « aucune forme de faiblesse » Macron vient encore de frapper fort pour donner des gages au patronat avec la réforme de l’assurance chômage qui est entrée en vigueur le 1er novembre.
1,3 million de demandeurs d’emploi, dont les plus précaires, verront leurs indemnités baisser dans l’année qui vient. Une véritable fabrique de la pauvreté se met en place.
Le système de santé livré au capitalisme
Le gouvernement veut imposer 4,2 milliards de coupes dans le budget 2020 de la Sécurité Sociale.
Moins de remboursement, sur les consultations, les examens, les médicaments, de la part des caisses et des mutuelles, plus de charges financières pour les patients.
Pour les hôpitaux publics, ce sont des économies supplémentaires imposées, des restrictions de budgets avec comme conséquences de nouvelles fermetures de services, d’hôpitaux, des milliers de postes de personnel hospitalier supprimés.
Les deux plus importantes organisations étudiantes, la FAGE et l’UNEF, viennent de rendre public leur chiffrage à la veille de la rentrée universitaire. Le constat est accablant. Le coût de la rentrée étudiante augmente de 2,83 % bien loin de l’indice officiel de l’inflation qui est de 1,2 % tandis que les bourses n’augmenteront que de 1,1 %.
Pourquoi une telle augmentation ? L’essentiel réside dans le logement.