En France, pour faire face à ce mécontentement profond et grandissant, le pouvoir en place utilise tous les moyens à sa disposition pour éviter le débat sur le cœur du problème, les raisons et les causes profondes de la situation actuelle. Voyez comment le mouvement de la jeunesse sur le climat exclut totalement la responsabilité du capital pour le résumer à : « Les jeunes se mobilisent parce que les vieux ne font rien ! » Comme si les guerres impérialistes, les délocalisations qui multiplient considérablement les transports, la politique agricole, celle des multinationales de l’agroalimentaire n’y étaient pour rien.
Le débat public ouvert à Sorbonne Université par le parti révolutionnaire COMMUNISTES a été un succès. Ce débat a été animé par un jeune camarade récemment élu à la direction du parti. Il a permis un échange sur la situation politique en France et dans le Monde. Tous les participants ont fait le constat des dégâts du capitalisme et du profond mécontentement qui s’exprime, sous des formes diverses, dans tout le pays.
Santé, éducation nationale, casse des droits sociaux, assurance chômage, retraite, salaires et pensions : faire payer au peuple l’explosion des profits capitalistes, c’est l’objectif des gouvernements qui se succèdent.
Mais pour les multinationales aux commandes, ce n’est jamais suffisant, la recherche de nouvelles sources de profits est constante, il faut tout rentabiliser, baisser le « coût du travail», trouver de nouvelles « pistes » pour accumuler toujours plus de profits.
Ce qui préoccupe Blanquer, ce n’est certainement pas de fabriquer une école émancipatrice ni de s’attaquer à cet édifice de reproduction sociale qui massacre les enfants de la classe ouvrière et des milieux populaires. Ce n’était pas non plus le cas de ses prédécesseurs.
Dans le droit fil des ministres précédents, Blanquer en ajoute une louche sur « l’école inclusive », censée accueillir tout le monde mais sans moyens. Les mêmes AESH (accompagnant d’élève en situation de handicap) sont aujourd’hui pour la plupart recrutés pour aider un enfant ou deux ; ils seront désormais attachés à une école ou à un établissement, sans limitation du nombre d’enfants dont ils devront s’occuper.