Le constat que les luttes et les affrontements se développent partout dans le monde est aujourd’hui largement partagé et les media y font largement écho. « Le Parisien » titre : « Mouvements de protestation dans le monde : les peuples ne se laissent plus faire ». L’ « Express » de son côté s’interroge : « Chine, Hong-Kong, Liban...Pourquoi tant de révoltes s’expriment-elles en même temps ? » et le journal « les Échos » de poursuivre : « les révoltés de l’an 2019 en quête de dignité et de respect ». Évoquant l’intensité et le contenu de ces luttes les Échos vont jusqu’à comparer la situation présente à celle des révolutions de 1848 qui furent des révolutions bourgeoises et nationales avec un début de composante prolétarienne et qui conduisirent à un ordre nouveau en Europe permettant le développement du capitalisme.
Que ce soit en Amérique Latine, au Moyen- et Proche-Orient, en Afrique, en Asie, en Europe, partout le grand capital monopoliste frappe fort pour accroître l’exploitation des travailleurs et des couches les plus pauvres, augmenter ses profits et restreindre les libertés publiques.
L’actualité internationale est marquée cette semaine par la dégradation de la situation dans le golfe avec l’attaque de sites pétroliers en Arabie Saoudite, les résultats des élections en Israël et en Tunisie.
La France a accueilli le G7 à Biarritz.
A quoi sert cette rencontre de sept chefs des États parmi les plus riches ?
Tous s’accordent sur l’essentiel : perpétuer et développer le système capitaliste, renforcer le pouvoir et les moyens des multinationales se nourrissant de l’exploitation du travail, pillant les richesses crées par les peuples.