Le Comité National de notre parti, s’est tenu dans des conditions exceptionnelles par vidéo conférence. Pendant plus de deux heures. Dans le débat, quinze camarades sont intervenus sur la base du rapport présentés par le Secrétaire National Antonio Sanchez.
Au cours de ces interventions un tour d’horizon a pu être fait de la situation dans les grandes branches d’activité du pays et tout particulièrement dans le secteur hospitalier.
Comme le disait un philosophe : « l’avenir dure longtemps ». Pourtant il n’a pas fallu attendre pour que le « jour d’après » envahisse l’espace médiatique et soit le signal de ralliement d’une intense bataille idéologique visant, à défaut de rallier à l’Union Nationale, à un consensus sur les « réformes » qui seraient à apporter à un système capitaliste, baptisé de « néo-libéral », qui aurait dépassé les bornes : lesquelles ?
L’épidémie du Corona virus continue à se développer dans notre pays causant des dégâts humains très importants notamment chez les plus fragiles et les plus pauvres, ce qui est toujours le cas dans une société dominée par le capitalisme qui impose sa politique.
Depuis le début de cette épidémie (voir nos articles précédents), nous avons dit que le gouvernement allait utiliser cette crise sanitaire pour masquer les responsabilités que porte la politique menée depuis des décennies, exigée par le capitalisme français.
Tout indique que la crise sanitaire qui embrasse aujourd'hui tous les continents aura des conséquences majeures sur la situation économique, sociale et politique des États ainsi que sur leurs relations et leurs devenirs. En effet, quand plus de trois milliards d'hommes et de femmes sur les sept milliards que compte la planète sont "assignés à résidence" avec des effets massifs sur la production et les échanges qui sont en chute libre, comment imaginer que cela ne pèse pas, ce d'autant que la plupart des chaînes de production et de valeur dominées par les entreprises multinationales sont fortement interconnectées?