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733-09/09/2021 Le séminaire gouvernemental de ce mercredi confirme une nouvelle fois que Macron avec son gouvernement sont déterminés à mener les attaques antisociales jusqu’au bout, main dans la main avec le patronat sur toutes les questions.


Ils poursuivent leur objectif : soumettre toute la société au service des multinationales et du capital.
« Emmanuel Macron veut accélérer. Notamment autour d'une grande priorité : le travail », indique ainsi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dans un entretien au « Monde » de mercredi.
Le 12 juillet, Emmanuel Macron a assuré que : "parce que nous vivons plus longtemps, il nous faudra travailler plus longtemps »« Il y aura probablement encore des décisions difficiles», a-t-il averti fin août en conseil des ministres. Quelques jours plus tard, ses proches précisent : "le chef de l'Etat voudrait supprimer les régimes spéciaux de retraite et instaurer le minimum de pension à 1.000 euros. "« le sujet va être sur le haut de la pile au séminaire »" Il n'y a rien d'enterré"... La réforme des retraites toujours d’actualité et repoussée. Le 1er Ministre J. Castex craint le mouvement de lutte qu’elle pourrait déclencher pendant la campagne de l’élection présidentielle.. « Avant Noël, nous ferons des choix raides sur l'indépendance économique du pays, et des choix raides pour ne pas laisser filer la dette ». Le gouvernement avec le capital veut nous présenter la note des milliards qu'il a distribué aux multinationales.
Le premier ministre Castex est aussi revenu sur l'entrée en vigueur complète de la réforme de l'assurance chômage, jusqu'ici suspendue, et « la sortie progressive des dispositifs d'activité partielle ». Enfin, un « nouveau plan d'actions » sur les compétences sera présenté « très prochainement » (diplômes, formations à la poubelle ?). Il mettra l'accent sur les jeunes, les chômeurs de longue durée et les seniors, mais aussi sur l'adaptation des salariés aux mutations de l'emploi ! Tout un programme pour mettre la jeunesse, les salariés en main d’œuvre malléable et corvéable à merci pour la rentabilité et le profit. A la demande des patrons Castex vient d'annoncer le prolongement pour six mois supplémentaires de la prime de 5 à 8 000 euros versée à ceux qui recrutent un apprenti avec en plus l'exonération des cotisations sociales, l'argent public payera une bonne partie de la rémunération des apprentis une main-d’œuvre quasi-gratuite et pour les jeunes travailleurs, un salaire dérisoire sans garantie d'embauche à la fin de leur apprentissage.
Les privatisations se poursuivent. La Région Provence Alpes Côte d’azur a désigné le groupe privé « Transdev » pour exploiter la ligne Marseille-Toulon-Nice en place de la SNCF
Le projet de loi de financement pour la Sécurité sociale sera présenté en Conseil des ministres le 6 octobre, Macron veut aller encore bien plus loin pour répondre aux exigences du capital qui ne veut plus rien payer. Les cotisations sociales des entreprises sont totalement supprimées. La santé est un marché annuel de 500 milliards d’euros qui peut rapporter des profits fabuleux. Il faut se battre pour un monopole public de la santé réunissant l’ensemble des secteurs concernés pour répondre aux énormes besoins de santé publique actuels et à venir, avec une politique d’embauche massive, de réouverture de lits partout, et d’hôpitaux de proximité, la levée des brevets.
Le gouvernement met sur les rails un " train de la relance" : ce convoi ferroviaire s'arrêtera dans 12 villes de France, tout au long du mois de septembre avec l'objectif de donner encore 70 milliards d’euros de plus pour les entreprises, particulièrement les multinationales, dans un seul objectif : restructurer, flexibiliser, baisser les salaires, préserver et augmenter leurs profits.
Les milliardaires français sortent de la crise du Covid avec une augmentation de 40 % de leur fortune. En août, le CAC 40 a atteint son plus haut niveau depuis 21 ans et les entreprises cotées ont explosé leurs bénéfices avec 57 milliards, rien que pour le premier semestre 2021. (Voir sur notre site le rapport du Bureau national)
Les multinationales utilisent le chômage partiel, payé par l’État, soumettent des cadences infernales sur les temps travaillés, se servent de la crise sanitaire pour bloquer les salaires, imposent des départs en préretraite non rempla-cés, des ruptures de contrats, renvoient des CDD et les intérimaires pour mettre en place de nouveaux plans de compétitivité et de licenciement ainsi Airbus a supprimé 15 000 postes (sur 135 000) , pour le premier semestre 2021, Guillaume Faury, PDG d’Airbus, vient d’annoncer un chiffre d’affaires (24,6 milliards d’euros) en hausse de 30 % par rapport à la même période en 2020. De même pour le résultat opérationnel et le bénéfice net (2,2 mil-liards) ! Les Fonderies et les usines de grands groupes ferment, laissant sur le carreau des milliers de travailleurs. Les pénuries de composants mettent des usines à l’arrêt et amputent les salaires de milliers de salariés.
Tout est en place pour faire trimer les travailleurs comme jamais et autant de raisons pour les salariés d’exprimer leur colère! Comme chez Renault Trucks, groupe Volvo, qui vient de distribuer, au mois de juillet, 2 milliards d’euro aux actionnaires (850% d’augmentation de dividendes), le PDG du groupe Volvo et quelques autres diri-geants augmentent leurs salaires, mais pour les salariés: rien. La direction de la multinationale dicte sa loi en im-posant 30 mn de travail de plus par jour et prévoit du chômage partiel en septembre et continue à imposer des heures supplémentaires obligatoires…des actions ont lieu depuis le 1er septembre pour les salaires et les conditions de travail.
Tout augmente : l’essence, le gaz, l’électricité, les loyers, les assurances, les prix des matériaux, la flambée des prix des céréales se répercutera sur les prix alimentaires, comme celui du pain, des pates.... Pas d’autre chemin que la lutte pour, obliger les patrons et le gouvernement à augmenter les salaires ! Porter le smic à 2100€, contre les mauvais coups du gouvernement avec le capital.
En cette rentrée, des journées d'action spécifiques sont prévues le 14 à l'Hôpital public et le 23 dans l'enseigne-ment, mais aussi dans le commerce, la chimie… les retraités seront dans la rue le 1er octobre. Le 5 octobre, CGT, FO, Solidaires, Fsu et des mouvements de jeunesse appellent à se mobiliser pour notre pouvoir d'achat, nos salaires et nos conditions de travail, pour nos emplois et nos études.
Faisons tout pour rassembler les salariés contre la politique du capital et du pouvoir à son service. Faisons tout pour créer les conditions du développement de la lutte et sa poursuite dans les semaines qui viennent.
Pour faire reculer le pouvoir actuel, il faut comme hier, lutter sans relâche, tous ensemble, unis, de plus en plus forts.
Le capitalisme ne peut pas changer. Il ne recule que contraint et forcé et il repart toujours à l’attaque. L’opposition capital-travail est irréductible. C’est la lutte de classe.
Développer partout les luttes sociales, les faire converger est décisif.
Pour changer de politique, il faut s’engager dans la lutte, contre le capitalisme, la lutte jusqu’ à arracher le pouvoir aux multinationales, pour le confier au peuple.
Il faut lutter en permanence contre le capitalisme, lutter avec persévérance jusqu’à l’abattre, lui reprendre tous les pouvoir et construire une autre société. Notre parti porte et développe la perspective d’une société débarrassée du capital, car il n’y a pas d’autre choix pour satisfaire aux besoins du peuple.
Plus nous serons nombreux, plus forts, et plus vite le changement sera possible.
C’est le combat que mène notre Parti. Menons-le ensemble.

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