Le plateau du Golan a été annexé par Israël après la guerre de 1967. Cette annexion n’a jamais été reconnue par l’ONU. Elle est parfaitement illégale et viole la souveraineté de l’État syrien. L’État d’Israël trouve deux avantages à cette annexion : d’une part d’avoir une position stratégique pour contrôler militairement le sud la Syrie et d’autre part de piller les ressources en eau de la région à son profit. Jusqu’ici aucun État n’avait émis le moindre doute sur la souveraineté syrienne sur le Golan et sa population manifeste régulièrement son attachement à la Syrie.
C’est par un « tweet » que le Président des USA vient de renverser les choses en écrivant : « Après 52 ans, il est temps pour les États-Unis de reconnaître pleinement la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan, qui a une importance stratégique pour l’État d'Israël et la stabilité régionale. » En pleine campagne électorale pour le parlement en Israël ce feu vert à l’annexion du Golan s’il est un coup de pouce aux actuels dirigeants israéliens, signifie surtout que les USA donnent le feu vert à l’État colonial et raciste israélien pour pousser plus loin la confrontation avec l’Iran et le mandatent comme le principal représentant des intérêts de l’impérialisme dans cette région.
Notre Parti Révolutionnaire COMMUNISTES condamne la déclaration des USA à propos du Golan. Il appelle à la solidarité internationale pour que soit mis enfin un terme à l’annexion du Golan et que l’État syrien recouvre sa souveraineté pleine et entière sur l’ensemble de son territoire.
La France soutient intellectuellement et matériellement l’État colonial israélien
La France si elle est muette après la déclaration de Trump sur le Golan n’en est pas moins active dans le soutien à l’apartheid organisé par le pouvoir colonial israélien. Nous apprenons ainsi dans « CNRS le Journal N°295 » que les institutions étatiques que sont le CNRS et l’Université Paris-Diderot viennent de constituer une Unité Mixte Internationale en informatique avec les Université de Jérusalem et Hébraïque ainsi qu’avec l’institut Weizmann pour une durée de cinq ans. D’autres accords concernent des grandes entreprises françaises qui financent et participent à des projets franco-israéliens, y compris dans les territoires occupés.
Comble de cynisme, dans le même numéro du journal du CNRS, sous la plume de Madame Dominique Rousseau directeur de l’Institut des Sciences Juridiques et Philosophique de la Sorbonne, un long article intitulé : « Que reste-t-il de la déclaration universelle des droits de l’Homme » nous invite à réfléchir à l’affaiblissement de ces droits dans le Monde!