Gantry 5

 

Le régime soudanais est un régime dictatorial au service d’une oligarchie qui pille le pays. Il a le soutien des puissances impérialistes dont la France et aussi du FMI et de la Banque Mondiale. Le Soudan intervient militairement au côté de l’Arabie Saoudite contre le peuple du Yémen. La majorité du peuple saoudien connaît la misère, la pauvreté et la famine. Les luttes, sous forme de manifestation de masse pacifiques, pour les droits sociaux et démocratiques, sont réprimées violemment faisant des dizaines de victimes et des centaines de blessés. Un millier de militants tout particulièrement communistes ont été arrêtés.
Notre Parti Révolutionnaire COMMUNISTES condamne la politique anti-populaire du gouvernement soudanais, il exprime tout son soutien au peuple soudanais dans sa lutte et à son Parti Communiste. Il exige l’arrêt de la répression et la libération de tous les militants.

  • Grève générale en Inde: plus de 200 millions de grévistes

La grève générale en Inde est la troisième la plus importante grève au niveau national contre la politique du premier ministre Modi au service de la bourgeoisie. Cette politique engendre la dégradation des conditions de vie et de travail du peuple. Elle entraîne le chômage, la stagnation des salaires, la hausse des prix, les attaques contre les droits des travailleurs et une privatisation sans précédent du secteur public.
Face à cette politique, la classe ouvrière de l’Inde résiste. Elle lutte à tous les niveaux, dans les villes et régions comme au niveau des professions.
Face à cette situation, les syndicats se battent et appellent à la lutte pour un salaire minimum et des pensions pour tous, pour la création de nouveaux emplois, pour la baisse des prix des produits de base, pour la couverture universelle de la sécurité sociale pour tous, pour l’arrêt de la politique de privatisation, pour mettre fin à la violation des droits du travail et syndicaux.
Nous le voyons bien, partout dans le monde, les travailleurs n’ont pas d’autre issue que celle de l’affrontement de classe contre l’exploitation capitaliste. Qu’ils soient hindis, japonais, européens, américains, chinois, les capitalistes n’ont qu’une boussole celle de l’exploitation sans merci du salariat pour faire croître les profits. La solidarité internationaliste est une dimension indispensable du combat de classe pour abattre le capitalisme. C’est pourquoi, Notre parti apporte son soutien aux justes luttes des travailleurs indiens.

  • Bangladesh: luttes de masse dans le textile

L’économie du Bangladesh repose en grande partie sur l’industrie du textile. Elle travaille pour les plus grandes marques mondiales (H&M, Primark, Walmart, Tesco, Carrefour et Aldi) qui en tirent des profits juteux. Le patronat du Bangladesh exploite de manière cruelle et bestiale des millions de travailleurs, surtout des travailleuses, qui s’usent à la tâche dans des conditions de sécurité qui rappellent les débuts de l’industrialisation.
Rappelons-nous, l’incendie dans le quartier de Savar à Dacca qui produisit l’effondrement de l’usine textile de Rana Plaza: l’une des pires catastrophes industrielles au monde, tua plus de 1.130 personnes en avril 2013. A l’époque, cette catastrophe avait ému le monde entier et les grandes marques de textile avaient juré qu’elles seraient attentives à la sécurité des ouvriers et ouvrières.
Depuis les larmes ont séchées et l’exploitation capitaliste combinée des grandes marques et des patrons locaux a repris de plus belle. Dans cette situation, les salariés se sont mis en grève, ils ont dressé des barricades sur des grands axes routiers, au bilan plusieurs dizaines d’usines sont à l’arrêt. Le patronat et le gouvernement utilisent la répression pour briser le mouvement mais ils doivent lâcher un peu de lest en espérant diviser les travailleurs. Actuellement les salaires tournent autour de 83 Euros par mois ce qui est insuffisant pour faire vivre une famille. La question des salaires est donc au cœur des luttes en cours.
Notre parti soutien la lutte des travailleuses et travailleurs, il dénonce la collusion des grands monopoles internationaux et du patronat local dans l’exploitation des salariés du Bangladesh.