Le sommet d'Istanbul sur le processus de paix en Syrie a réuni les dirigeants de la Russie, de la Turquie, ces derniers ont donné à la résolution de la crise syrienne une dimension plus large en invitant la France et l'Allemagne à participer à cette nouvelle rencontre.
C'est la première fois que la question était évoquée ainsi, car le processus de «résolution de la crise syrienne» de la «communauté internationale» qui se tient sous l'égide de l'ONU est au point mort depuis des années.
A l'issue des pourparlers à Istanbul, les quatre Etats, ont réaffirmé«leur fort engagement à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne et aux principes de la Charte des Nations Unies», ils ont souligné«leur ferme conviction qu’il ne peut y avoir une solution militaire pour régler ce conflit». Ils préconisent ainsi un «processus politique négocié, en rapport avec larésolution 2254» de 2015 et insistent sur une «coordination internationale dans le but de trouver une solution crédible et durable au conflit syrien». Les discussions ont également abordé le retour des personnes réfugiées et déplacées dans de bonnes conditions. En s’engageant à travailler conjointement dans le dessein de «créer des conditions de paix et de stabilité en Syrie».
Des déclarations idylliques qui ne trompent personne.
Derrière ces déclarations et sourires de façade se cachent les véritables motivations des impérialistes.
États-Unis, France, Allemagne et Royaume-Uni et leurs alliés Jordanie et Arabie saoudite ont créé le «Small Group» pour faire face au succès des pourparlers d'Astana regroupant, Russie, Turquie, Iran et les représentants du gouvernement syrien et ceux de l'opposition.
Le «Small Group» s'est réuni à Washington pour mettre en place une stratégie en quatre objectifs: la partition du pays, le torpillage du processus «russe» de Sotchi, le recadrage» de la Turquie, la feuille de route de l'ONU...
Les États-Unis sont présents et contrôlent plus d'un quart du territoire syrien, toute la partie à l'est de l'Euphrate est sous domination américaine, ils n'étaient pas présents à Istanbul, mais leurs points de vue était représenté par Macron qui s’était entretenu le 21 octobre avec Donald TRUMP pour aborder la situation en Syrie et leurs intérêts à défendre.
Les représentants de l'Iran étaient également absents mais représentés par la Russie, Poutine déclarant:
«Nous devons absolument tenir des consultations avec le gouvernement syrien et nos partenaires iraniens, car sans l’Iran, qui est un pays garant du processus de paix… ce problème ne pourra pas être résolu»
La souveraineté de la Syrie, l’indépendance de son peuple et l’unité de son territoire s’imposent comme des principes incontournables. Toutes les forces étrangères présentes en Syrie comme les forces d'occupation américaines, françaises et turques doivent se retirer immédiatement et sans condition.
Le peuple syrien doit être le seul à pouvoir décider de l’avenir de son pays.
La guerre au Moyen Orient est une guerre impérialiste pour la domination économique, politique, militaire sur une région stratégique. Ces guerres sont un obstacle majeur au processus de libération des peuples des jougs néocoloniaux et de l’exploitation capitaliste.
Nous apportons notre soutien entier aux luttes de libération nationale, aux luttes pour l’indépendance et la souveraineté nationale, aux luttes de classes pour l’émancipation des peuples du joug oppresseur du capitalisme.
La lutte pour une société débarrassée du capitalisme, est devenue un impératif absolu pour les peuples du monde entier