N° 846 06/11/2023 Le blocus économique, commercial et financier génocidaire des États-Unis contre le peuple cubain a été rejeté aux Nations unies[1]. Le 2 novembre à l'ONU, par une écrasante majorité, 187 pays ont voté pour mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba depuis plus de six décennies : deux, les États-Unis et Israël, s'y sont opposés, et un, l'Ukraine, s'est abstenu.
Par ce vote, le peuple cubain a remporté une nouvelle victoire pour sa souveraineté. C'est la 31e fois consécutive que l'Assemblée générale des Nations unies réaffirme sans équivoque sa position contre le blocus et demande qu'il y soit mis fin, sans autre condition.
Une fois le résultat du vote connu, le Premier secrétaire du Parti communiste et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, a déclaré que : « le monde s'est exprimé avec des paroles encourageantes et fermes, pour reconnaître l'œuvre de solidarité et de justice sociale de Cuba et condamner le blocus génocidaire des États-Unis », et a qualifié de ridicule le discours du représentant étasunien, et déclaré que son plaidoyer était plein de mensonges, de calomnies et d'hypocrisie.
Selon Granma le journal du Parti Communiste Cubain, Bruno Rodriguez Parrilla, membre du Bureau politique du Parti et ministre des Relations extérieures, a expliqué en détail les effets du blocus et rappelé la manière impitoyable dont le gouvernement étasunien a refusé à l'Île l'accès à des fournitures médicales vitales lors de l'épidémie de COVID-19. C'est pourquoi, a-t-il affirmé, il s'agit d'un acte qui « viole le droit à la vie, à la santé, à l'éducation et au bien-être de tous les Cubains » et constitue « un acte de guerre en temps de paix ».
Notre parti se réjouit de ce vote qui témoigne une fois de plus de l'isolement des États-Unis qui se retrouvent avec ses obligés : Israël et l'Ukraine, seuls à oser défier la position unanime des Nations. Il apporte à nouveau tout son soutien au peuple cubain, à son Parti Communiste et aux organisations de masse qui luttent dans des conditions difficiles pour faire respecter la souveraineté populaire et assurer le développement économique, social et culturel de la population.
La question de fond qui est maintenant posée est bien celle d'imposer le respect de ce vote. Si, malheureusement, l'expérience de plus de trente années le montre, il n'y a rien à attendre de concret du côté de l'ONU, seule l'action solidaires des peuples, la solidarité internationaliste de classe peuvent débloquer la situation.