Gantry 5

 

Si le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) de Pédro Sanchez a remporté un succès aux élections législatives, son échec à trouver une majorité pour son investiture traduit la difficulté profonde dans laquelle se trouvent les forces politiques espagnoles à faire accepter la politique du grand capital. Cette situation n’est d’ailleurs pas propre à l’Espagne et l’on voit partout en Europe les limites atteintes par l’alternance entre les forces de droite et de gauche structurée autour de deux grands partis et menant la même politique au service des intérêts capitalistes.

Pour tenter de réunir des majorités susceptibles de faire accepter ces politiques régressives qui suscitent un mécontentement profond, des forces « nouvelles » sont créées et en charge de le canaliser et de le dévoyer. En Espagne, Podemos, inspiré du slogan d’Obama « nous le pouvons », a très partiellement ratissé les déçus du PSOE et entraîné le Parti Communiste Espagnol dans la voie d’une alliance avec des fractions de la bourgeoisie. Si un temps cet attelage a fait illusion, maintenant, le résultat est là : Unidad Podemos a subi un échec aux élections au détriment du PSOE cependant en position de faiseur de majorité, il s’est surtout battu pour obtenir des sièges au gouvernement tout en cautionnant les orientations du PSOE. Leur différend porte donc sur la forme et non sur le fond. Cela laisse les mains libres au PSOE pour faire porter le chapeau à Unidad Podemos et espérer dans de nouvelles élections une majorité plus large lui permettant d’autres alliances à droite.
De cette tambouille post-électorale entre anciens et nouveaux sociaux-démocrates, les travailleurs espagnols n’ont rien à attendre de bon que la continuation de la politique du capital de liquidation des conquêtes sociales. C’est ce que soulignent nos camarades du Parti Communiste des Travailleurs d’Espagne (PCTE) : « ...le PCTE appelle les travailleurs et travailleuses, les jeunes travailleurs, les étudiants, les retraités et les petits travailleurs indépendants, qui constituent la majorité des travailleurs et des citoyens de notre pays, à ne pas faire confiance aux faux dilemmes que soulève la question de la constitution du prochain gouvernement espagnol, quelles que soient sa couleur et sa composition, car il aura dans tous les cas pour seul et principal objectif de garantir les avantages des grands capitalistes espagnols ».
Nous le voyons, partout en Europe et dans le monde, la même question se pose : peut-on ou non aménager le capitalisme pour résoudre la crise ? La réponse est non. La seule voie pour les travailleurs, c’est celle de la lutte de classe pour combattre le capitalisme jusqu’à l’abattre. Pour cela, il faut un parti révolutionnaire d’avant - garde. En France, ce parti existe : c’est le parti Révolutionnaire Communistes !

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