757-08/02/2022 La reconnaissance par la Russie des Républiques de Lougansk et Donetsk qui ont fait sécession de l'Ukraine en 2014,
la déclaration de V.I. Poutine sur les conséquences de cette reconnaissance et les sanctions annoncées par l'Union Européenne et les USA marquent une étape nouvelle dans le conflit qui se noue entre la Russie et les puissances de l'OTAN : l'Union Européenne et les USA.
Chacun des protagonistes s'emploie à justifier sa position en invoquant le droit international et les questions de sécurité nationale, mais aucun d'entre eux ne met en avant les intérêts économiques et stratégiques de leurs monopoles capitalistes dans la recherche d'un nouveau partage du monde et de l'Europe, pour l'accès aux ressources naturelles, pour le contrôle des voies de communications et de la force de travail.
Ce repartage qui est l'objet d'une lutte intense à l'échelle mondiale entre les puissances impérialistes est une des conséquences de la disparition de l'URSS qui a ouvert un champ nouveau à ces affrontements auxquels participent les puissances occidentales organisées dans l'alliance impérialiste qu'est l'OTAN, avec à leur tête les USA, mais aussi la Russie sous la coupe d'une oligarchie capitaliste et la Chine où domine le capitalisme.
Il est symptomatique de ce point de vue que lors de son intervention V.I. Poutine ait cru bon de justifier sa position de négation de la réalité nationale de l'Ukraine par des attaques contre Lénine et l'URSS, se plaçant de facto comme le défenseur des intérêts oligarchiques russes.
Dans les conditions complexes de la montée possible vers un affrontement armée au sein de l'impérialisme sur la question de l'Ukraine, beaucoup de travailleurs se demandent ce qu'ils doivent faire dans cette situation. Nous leur disons qu'ils n'ont rien à gagner à prendre un parti plutôt qu'un autre en se mettant à la remorque de leurs forces dirigeantes. Au contraire, ils doivent dénoncer la guerre impérialiste qui se profile exiger la sortie de la France de l'alliance impérialiste qu'est l'OTAN et sa destruction et amplifier la bataille de classe pour la paix et le socialisme.
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Paris le 22 février 2022
