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Venezuela : les attaques contre le Parti Communiste continuent

N° 855 09/01/2024 L'organe du Comité central du Parti Communiste du Venezuela (PCV), Tribuna Popular[1], publie un éditorial intitulé :  Les cellules communistes répondent à Nicolás Maduro : "Señor Presidente, es usted quien conduce un autobús con corruptos" (Monsieur le Président, c'est vous qui conduisez un bus avec des gens corrompus).
l'article rapporte l'indignation et le rejet, dans les rangs du Parti Communiste après que, le 4 janvier, depuis l'Assemblée Nationale, le président Nicolás Maduro a déclaré – sans preuve – que les dirigeants légitimes, élus par le XVIe Congrès national du PCV, avaient "cédé" à la "corruption" et à " l'impérialisme". Le Chef de l'État a tenu à saluer l'homme de main du Parti Socialiste Unifié du Venezuela (PSUV) qui a dirigé l'intervention de la direction du gouvernement contre le PCV, en utilisant des mercenaires et des actions frauduleuses pour mettre en place une nouvelle direction favorable au pouvoir[2]. L'éditorial note que plutôt que : d'attaquer le Parti communiste du Venezuela le pouvoir devrait se consacrer à résoudre les niveaux élevés de corruption, de médiocrité et d'inefficacité qui caractérisent la gestion gouvernementale.
Notre parti, comme le fait pour sa part L'Action communiste européenne[3] exprime sa ferme solidarité avec le Parti communiste du Venezuela, qui subit actuellement de sévères attaques de la part du régime du Parti Socialiste Unifié du Venezuela au pouvoir dans le pays.
Nous avons déjà souligné que le gouvernement du Venezuela accélère les concessions aux capitalistes, accompagnées de restrictions croissantes des droits politiques et syndicaux de la classe ouvrière et d’une intensification de la répression de la résistance à sa politique. Un ensemble de mesures a été promu qui a établi l'annulation des conventions collectives et des protections sociales des travailleurs, la déréglementation du marché du travail, le gel des salaires au niveau minimum pour tous les secteurs, la libéralisation des prix, la privatisation des entreprises publiques, l'abolition des droits et taxes à l'importation, l'effacement de l'épargne de la classe ouvrière en raison d'une inflation incontrôlée stimulée par la dollarisation de l'économie et la dévaluation du bolivar qui en résulte – un véritable cadeau pour la bourgeoisie capitaliste nationale et étrangère , digne des pires gouvernements antipopulaires. Ces mesures sont accompagnées d'une rhétorique anti-impérialiste et patriotique, le PSUV participe à la soi-disant Plateforme Mondiale Anti-impérialiste dont nous avons souligné le caractère opportuniste et dangereux[4]. Le PCV qui s'oppose à ces mesures antipopulaires est donc l'objet de mesures administratives pour tenter de le faire taire, ce qui a abouti à une fraude juridique inacceptable, avec le vol de l’identité, du symbole et du nom du PCV en créant un faux parti communiste. Nous sommes résolument aux côtés du PCV dans sa lutte pour contrer les plans de l'impérialisme américain, de la bourgeoisie vénézuélienne, pour défendre son indépendance organisationnelle, idéologique et politique et les résolutions de son congrès. Nous exigeons la fin de la persécution du PCV, de ses militants et des militants syndicaux les plus combatifs, menée par le régime du PSUV, la libération immédiate des prisonniers politiques communistes et syndicalistes injustement détenus dans les prisons vénézuéliennes et l'abrogation du jugement n° 20/2017. 1160 du Tribunal Suprême de Justice[5], qui a fourni frauduleusement un prétexte pour le vol de l'identité juridique du PCV. Un fois de plus : Bas les pattes devant le PCV !
 
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