704-17/02/2021 Depuis maintenant un an Haïti est le théâtre de forte mobilisation de la rue contre le Président Jovenel Moïse qui tente par tous les moyens de se maintenir au pouvoir.
Scandales, détournements de fonds accompagnent son régime politique et une contestation particulièrement massive se développe. De nouvelles réformes visant à renforcer son pouvoir ont déclenché la mobilisation.
En réponse pour accroître son autorité il réprime, sort des décrets, accentuant la crise politique L’appel des syndicats haïtiens à une grève générale est largement suivi. La réponse du pouvoir ne s’est pas fait attendre, après deux jours de grève générale, une violente répression de la police et de l’armée haïtienne s’abat sur la population. Plusieurs manifestants sont morts sous les tirs de la police, les journalistes ont été pris pour cible, blessés par balles alors qu’ils couvraient la manifestation.
Depuis le début de son mandat il fait face à la contestation de la rue contre sa politique qui a accentué la faim et la misère de la population. Il n’a jamais eu l’aval des électeurs avec un taux d’abstention de 90 % ! Il s’est soumis à l’impérialisme U.S, notamment en rompant brutalement toutes relations avec le Venezuela et les politiques du FMI ont accéléré et plongé encore plus le peuple haïtien dans la pauvreté.
L’ONU vient de soutenir le régime en validant son calendrier présidentiel.
Alors que le peuple proteste dans les rues, les partis d’oppositions jouent la carte du dialogue avec le régime et appellent à stopper la grève…
Notre soutien va au peuple haïtien et aux communistes du pays contraint à la clandestinité. Seule, la lutte des travailleurs et de la jeunesse ouvre une perspective de changement.