N° 826 17/06/2023 Les 16 et 17 juin notre Parti a tenu son congrès. Les principales questions ont été : que faut-il faire pour imposer un changement fondamental de politique, le rôle de la lutte économique et sociale, la lutte politique anticapitaliste, la politique que notre parti propose aux travailleurs, à la jeunesse, aux retraités, au peuple.
La situation des travailleurs et du peuple se détériore.
Le capital doit aller plus loin et plus vite dans la course au profit. Macron est au pouvoir pour amplifier la mise en œuvre de cette politique. «Nous sommes déterminés à accélérer» les réformes » a répété Elisabeth Borne.
Le mécontentement profond et les inquiétudes pour l'avenir sont au cœur des préoccupations des travailleurs et de la jeunesse de notre pays. Tout au long de ces derniers mois, ce mécontentement et ces inquiétudes se sont manifestés par des mouvements puissants de grève et de manifestations et tout particulièrement contre la réforme des retraites.
Le patronat et le pouvoir ne veulent rien lâcher et poussent pour aller plus loin dans les reculs sociaux. Ce qui est en cause, ce sont les intérêts du capitalisme qui entend toujours plus exploiter les travailleurs pour les profits. Réduire les salaires, les pensions, les droits sociaux, privatiser, liquider les services publics, précariser le travail et réprimer ceux qui refusent par la lutte de se soumettre à cette logique sont leurs outils.
Partout dans un monde dominé par le capitalisme
Partout dans un monde dominé par le capitalisme il en est ainsi et la concurrence est si féroce entre les monopoles et leurs États que leurs affrontements conduisent à des guerres meurtrières partout dans le monde où les travailleurs sont à la fois la chair à canon et les victimes de reculs sociaux et démocratiques et notamment aujourd'hui avec le guerre en Ukraine où s'affrontent les puissances impérialistes. Quand les crédits de guerre augmentent partout dans le monde et en France aussi, c'est au détriment des travailleurs et du peuple.
Les travailleurs se battent courageusement
Dans cette situation de lutte exacerbée entre les puissances capitalistes, formant ce que l'on nomme le système impérialiste, les États prenant prétexte des conditions nouvelles qui émergent avec les changements climatiques sont entrés dans une compétition basée sur ce qu'ils nomment la transition écologique pour le financement massif de leurs grands monopoles capitalistes et le moins disant social, créant une situation particulièrement défavorable pour les travailleurs et la jeunesse soumis aux aléas de cette concurrence féroce. Ils veulent en réalité financer leurs investissements par une surexploitation du travail salarié.
Bien sûr face aux attaques répétées et violentes du patronat et du pouvoir, les travailleurs se battent courageusement et ils l'ont montré dans la période récente. Tout indique que sans ces luttes les reculs seraient encore plus douloureux.
Il n'y a pas d'autre chemin que celui de la lutte des classes ferme et résolue
Il n'y a pas d'autre chemin que celui de la lutte des classes ferme et résolue, l'histoire nous apprend deux choses. La première c'est que les luttes sont le moyen de faire reculer les prétentions des capitalistes, la deuxième, c'est que dès que le rapport des forces fléchît, alors, le capital et le pouvoir à sa solde tentent de tout reprendre!
Pour changer en France il faut avoir la volonté politique de s’attaquer au pouvoir des multinationales, et à leurs puissances financières qui nous gouvernent.
Tous les partis veulent capter le mécontentement et se posent en relève dans le système capitaliste lui-même… Les Républicains, le Rassemblement National de M. Le Pen sont au service du capital, ils poursuivront la politique qu’il leur dicte- ra. Le PCF, la France Insoumise, les Verts… n’ont pas pour objectif de s’attaquer au capitalisme.
Le seul objectif du capitalisme est la recherche permanente du profit maximum. Partout il exploite les peuples. Alors que des progrès considérables ont été réalisés lors des dernières décennies, donnant à l’humanité d’immenses possibilités nouvelles pour répondre aux défis actuels, il bloque toute solution qui fait obstacle à la recherche du profit. La concurrence mondiale capitaliste est féroce pour exploiter les ressources, la conquête des marchés, pour dominer politiquement et militairement. Les impérialistes, dont la France, font la guerre partout dans le monde, détruisant des nations, des peuples chassés de leur pays par la guerre, la misère. Le capitalisme, c’est ça.
Partout, des peuples luttent, agissent. Nous sommes solidaires, nos luttes convergent.
Cela nous amène à la question décisive comment sortir de cette situation?
Si nous sommes d'accord que c'est le système capitaliste à son stade impérialiste lui-même qui est cause de tous les malheurs des travailleurs, de la jeunesse et du peuple, alors, il faut s'en débarrasser et le remplacer par une société sans exploitation du travail salarié, une société de coopération et de paix de ceux qui produisent les richesses c'est à dire les travailleurs: une société socialiste .
Pour cela, ils doivent s'unir et agir pour conquérir le pouvoir économique et politique de la Nation et diriger le pays dans le sens de leurs intérêts particuliers et collectifs de travailleurs.
Notre parti est un parti révolutionnaire
Pour changer de politique, il faut arracher aux capitalistes les moyens économiques, financiers, prendre le pouvoir politique. La propriété des moyens de production et d’échange doit revenir au peuple et être gérée pour la satisfaction des besoins sociaux.
Cela ne se fera pas seul, il faut des luttes sociales et politiques, il faut un parti révolutionnaire et une organisation syndicale de classe qui les organisent. C'est à ce travail que dès sa création s'est attelé notre Parti Révolutionnaire COMMUNISTES.
Son renforcement par votre adhésion est le plus sûr moyen d'avancer.