Gantry 5

 

*Un camarade de la Sarthe : Fait le constat que Macron a enfermé le débat des Européennes entre la REM de Macron et le RN de M. Le Pen. Concernant les résultats de notre liste, nous avons des voix dans 73 départements malgré les difficultés rencontrées. Il est intéressant de noter que nous sommes de mieux en mieux connus. Dans la Sarthe, nous avons des voix au Mans ou il y a le vote électronique, dans les quartiers populaires et là où nous diffusons régulièrement nos tracts dans les entreprises et sur les marchés. Nos résultats au Havre et Brest sont intéressants. Dans la campagne nous avons observé une grande colère dirigée contre Macron même si le capitalisme n’est pas mis en cause.

D’ailleurs, le discours « abattre le capitalisme » est fort et il faut le développer. Il rappelle les reculs de l’industrie rien que pour la Sarthe, dans la papeterie, l’automobile avec Renault Le Mans, le démantèlement de la Poste.
*Un camarade de Paris : Dans son bureau de vote ( 20° arrt), quartier de logements sociaux et INL, la participation a été de 43%. Les votes PS sont passés à La République En Marche. Le RN est en 2ème position. Il rappelle par ailleurs qu’il y a des luttes dans le secteur distribution de la presse. Il souligne le vote pour le Parti Révolutionnaire Communistes dans 73 départements avec des points intéressants.
*Un camarade du Calvados : Notre parti a eu 102 voix. Nous avons déposé des bulletins dans 5 mairies. A Caen il y a eu 15 voix qui sont le résultat de notre travail régulier dans les entreprises – Renault Trucks- EDF- Peugeot-. Il constate au Havre, 110 voix ; comment rencontrer ces électeurs, discuter, réfléchir avec eux sur les luttes pour le changement. Les municipales se profilent, la bataille idéologique se met en place avec les 2 faces d’une même pièce : Macron, Le Pen au recto comme au verso, tous les deux également contre les travailleurs, pour le capitalisme. Les entreprises remplacent des salariés en CDI par des intérimaires. Ex. chez Renault-Trucks : 120 débauchages, 100 embauches dont 25% d’intérimaires et ils recrutent l’encadrement à l’extérieur de l’entreprise. Il signale qu’ils sont en relation avec l’Ile de la Réunion.
*Un camarade de la faculté Jussieu à Paris : On peut constater que les forces politiques du grand capital ont besoin de se recomposer pour continuer à avancer leur politique. Nous devons poursuivre le débat de fond sur toutes les questions. Sur le vote il y a des résultats intéressants. Il y a eu un bon engagement des camarades dans la bataille politique de la campagne des européennes. La question aujourd’hui c’est, comment faire progresser l’organisation du parti. Concernant le congrès de la CGT, nous avons exprimé notre point de vue sur le site. Concernant les questions politiques, il y a dans la tête des syndiqués des choses en recul. Par ex. dans la Fonction publique, il y a eu une journée d’action contre le plan Macron. La question comment on fait pour continuer ( indispensable car rien n’est réglé) est posée, les syndiqués attendent un mot d’ordre. Or, la CFDT, on le sait refuse toute action et FO se tire des flûtes. Ce n’est pas facile de faire passer l’idée qu’il faut agir sans attendre, pour les revendications, discuter sur les salaires, pousser à la lutte. On doit beaucoup discuter sur toutes ces questions.
*Un camarade de Paris : Nous avons gagné des votes dans le 20° arrt et dans plusieurs autres. Des gens plus nombreux se tournent vers nous. Le tête à tête Macron-Le Pen a bien été orchestré par les médias. A la Poste il y a des centaines de luttes dans les centres qui contraignent les directions à des reculs. La direction à Paris pratique la répression, par ex. sur un élu CGT au CHSCT, convoqué en vue d’un licenciement. Nous devons expliquer clairement la situation et pourquoi il faut lutter contre le capitalisme, cela aide à tous les niveaux.
*Un camarade de Jussieu : Il y a un grand débat dans l’éducation nationale. Lors de la dernière grève dans les écoles du 93 : 40% de grévistes. La réforme Blanquer est explosive. On par le de dédoubler les classes de CE1 mais il n’y a pas de locaux. On diminue le recrutement par concours et on privilégie l’embauche de contractuels. La réforme des lycées c’est 1200 suppressions de postes. Il y a aussi un battage idéologique. On explique « comment créer son entreprise ». La sélection va être renforcée avec le baccalauréat à la carte – les lycées « riches » pourront proposer toutes les options, les autres non. Cela va avec la diminution des postes. Il veulent surtout qu’on ne forme pas l’esprit critique ; Ex. ne plus étudier dans la 2ème guerre mondiale le front de l’Est, au profit de tout sur le débarquement américain le 6 juin 1944. A propos de la recomposition des forces politiques, la droite parlementaire peut disparaitre. Beaucoup croient encore au clivage gauche – droite ; cela masque le problème de fond : le capitalisme dominant, l’absence de l’URSS a conduit aussi à l’affaiblissement de la social-démocratie. On explique dans la presse, qu’en Suède on peut aménager le capitalisme. Sur la notion d’Etat, on nous disait : en 1990- l’Etat est un régulateur de l’économie, en 2.000- l’Etat doit être un atténuateur des difficultés, maintenant on dépouille l’Etat on privatise tout. La bataille idéologique est difficile, on doit approfondir le capitalisme, l’expliquer, car il évolue en permanence ( par ex. avec le numérique) et prend des formes difféentes.
*Une camarade de Paris : Le capitalisme domine mais pour continuer à avancer ses objectifs, ils doit gérer l’usure des forces politiques au gouvernement. Quand un est usé, il prépare la suite, le remplace. La disparition de l’URSS a accéléré le processus en France : la gauche unie ; la droite, la gauche, la droite - les derniers, Sarkozy – Hollande et Macron. Le résultat a été le même, la situation du peuple a continué de se dégrader. Le FN s’st adapté aux besoins du capital il est devenu le RN, c’est un parti du capital. Les gens ont fait l’expérience de la social- démocratie avant la disparition de l’URSS. Mitterrand élu en 1981 a imposé le « tournant de la rigueur » en 1983. A par notre parti, tous les autres partis qui disent vouloir faire du social, se sont adapté au capitalisme, ils n’appellent nullement à le combattre. Les gens sont dans la confusion politique, il faut constater le déferlement quotidien de la manipulation de quelque évènement que ce soit dans tous les médias. Il est intéressant de voir que dans cette situation, nous sommes connus partout et des gens nous approuvent. Créer un parti révolutionnaire était nécessaire et très difficile . Le travail persévérant, en gardant toujours l’essentiel en vue, apporte aussi des résultats intéressants. A Brest , les résultats sont intéressants mais nous avons des liens et notre site avec l’hebdo joue là un rôle d’information d’analyse permanent qui compte. Nous disons des choses vraies et cela marque. Nous savons que seule l’action peut changer les choses, nous devons beaucoup faire en ce sens. Le capitalisme, s’adapte, change, ce fut le cas par ex au moment de la création de l’industrie, de son développement, c’est le cas aujourd’hui avec le développement formidable des technologies mais c’est toujours le capitalisme dont le credo de base est la recherche du profit maximum, par l’exploitation, l’accaparement des richesses produites par le travail, les guerres de domination. Concernant la CGT, nous donnons notre opinion comme Parti, nous l’avons fait sur le site, nous devons dire aussi quel rôle joue la CFDT comme soutien au pouvoir, comme frein au développement des luttes nécessaires.
*Un camarade du Cher : Nous avons fait une campagne de terrain importante. L’assemblée avec Tonio a eu un très bon accueil, avec une discussion importante sur le rôle de la recherche du profit maximum par le capitalisme dans la prédation des ressources naturelles. Bien que nous ayons des difficultés pour déposer les bulletins de vote dans certaines communes qui nous les ont refusés, cette campagne pied à pied nous a permis sur 2 communes St Amand et Bourges de compter 38 voix pour notre parti.
*Un camarade de Jussieu – Paris : il faut analyser les processus des forces politiques et aussi des forces syndicales et ce qu’ils représentent. Nous ne devons pas lâcher la question de fond : l’opposition irréductible capital-travail. Nous devons mener la bataille politique sur toutes les questions. Ex. ceux qui disent qu’il y a trop de monde sur terre, qu’il faut faire baisser la population ; non, la richesse produite par le travail permet de nourrir le développement de la population mondiale, c’est l’accaparation des richesses par les multinationales capitaliste, l’exploitation capitaliste qui créent des problèmes majeurs. Par ex. Le prix de l’électricité augmente de 6,5%. On explique que c’est parce que le personnel a trop d’avantages, qu’il est trop bien payé !! Faux. Le pouvoir a ouvert le marché de l’électricité à la concurrence privée capitaliste et contraint EDF à leur vendre l’électricité au plus bas prix, ce qui prive EDF de milliards de ressources.
*Un camarade du Calvados : explique que dans les entreprises, par ex. à EDF au restaurant inter-administratif nous avons très bien été accueillis. Au Havre, à Sandouville, les résultats du vote ont été très intéressants, nous allons voir comment poursuivre. Concernant l’anniversaire du débarquement en Normandie, nous devons revenir sur le fond de la 2ème guerre mondiale, montrer la réalité, le rôle de l’URSS, les conditions du débarquement américain.
*Une camarade de l’Indre : souligne que la Poste se transforme de plus en plus rapidement en banque. La liquidation de la poste au service des usagers a été très rapide – à peine 10 ans . Ils sont en train de casser le service hospitalier et tous les services publics. Nous devons montrer ce qui se passe, appeler à la lutte. Elle rappelle aussi que parallèlement à l’activité politique, nous devons mener la bataille financière. Il faut beaucoup d’argent, nous le savons. Nous avons pour les européennes, édité le maximum de bulletins de vote, nous les avons déposé dans le plus possible d’endroits. Les finances nous ont limité (la loi électorale nous obligeait pour éditer les circulaires et les bulletins nécessaires pour tous les électeurs à trouver 2 millions d’euros, ce qui était impossible). Il nous faut continuer à nous adresser non seulement aux camarades, mais à tous nos sympathisants, nos amis, pour trouver les fonds nécessaires pour notre bataille politique.

Tonio Sanchez, secrétaire National, a conclu notre réunion :
Après ces élections, le pouvoir avec le capital sont en train d’accélérer la casse dans tous les domaines. Cela a été rappelé dans le rapport. Nous allons continuer sans répit , sur tous les sujet à clarifier la réalité, à appeler au développement des luttes économiques et sociales, mener la bataille politique.
Je reviens un instant à la question du vote pour notre Parti Révolutionnaire Communistes. Il fallait beaucoup de détermination pour le vote communistes, au regard du déferlement de propagande médiatique pour détourner de la réalité et le refus de nos bulletins dans un nombre appréciable d’endroits. Je l’ai dit, nos résultats sont intéressants, nationalement, les camarades en ont parlé et donné leur appréciation, à juste titre.
Il y a eu un très bon engagement militant du Parti, bien sûr on aurait pu faire mieux, et il faut examiner nos faiblesses.
Après les élections, il faut voir tous ceux qui ont aidé, approuvé, afin de réfléchir ensemble comment développer plus avant la lutte anticapitaliste pour changer, les appeler à prendre leur place dans notre parti. Il faut élargir notre activité, aller avec nos tracts à de nombreuses entreprises, organiser des rencontres, des débats, donner les réponses individuelles à ceux qui nous interrogent. Sur chaque question, bien montrer la réalité, expliquer nos positions, notre politique.
Les partis politiques se recomposent. Les uns on l’a dit pour garder le pouvoir au capital et accélérer ses objectifs, les autres pour l’aménager sans jamais le combattre
Nous ne devons pas perdre de vue, nous le constatons en permanence dans la réalité, que le clivage, le seul clivage, l’antagonisme c’est entre le capital et le travail. L’opposition capital-travail est irréductible. Il ne faut jamais lâcher là-dessus. C’est le fond de la bataille que nous devons mener.
Nous allons dans les départements faire le bilan de cette campagne, des résultats, réfléchir à notre activité à son développement, au développement de notre parti dans les départements.

 

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