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N°814 26/03/2023  Notre congrès se tiendra donc à Paris les 16 et 17 juin, vous avez reçu le projet de texte que nous allons discuter au CN et qui servira de base à la discussion dans le parti pour la préparation du Congrès.

Ce deuxième CN sur le congrès ne peut malheureusement pas permettre de discuter dans les meilleures conditions. Nous nous adaptons à la situation aux mouvements de mobilisation et de grève contre la reforme des retraites et la colère générale.

Macron, mercredi a piétiné et méprisé les millions de français qui s’opposent depuis plus de deux mois à sa réforme.
Après avoir avec son gouvernement dégainé l’article 49.3 pour reculer l’âge de la retraite à 64 ans après 43 annuités de cotisations. Il a été contraint de passer en force, malgré ses tractations avec la droite, il n’a pas trouvé de majorité pour voter sa loi. Élisabeth Borne saisira le Conseil constitutionnel « pour un examen dans les meilleurs délais », a-t-elle fait savoir. Macron affirme vouloir l’entrée en vigueur de la réforme des retraites d’ici la fin de l’année 2023. Le chef de l'État a déclaré il y a quelques jours que « les meutes ne l’emportent pas sur les représentants du peuple et la foule n'a pas de légitimité face au peuple qui s'exprime souverain à travers ses élus ». Macron c'est le déploiement de la politique du grand capital dans toute sa splendeur. Il a dans son interview tracé les lignes des prochaines réformes en évoquant une série de mesures et plusieurs pistes de travail pour les prochains mois. « Ce sera dans les réformes les plus importantes à venir comme les droits et devoirs pour les bénéficiaires du RSA, dès la rentrée prochaine, Emmanuel Macron souhaite qu’on puisse remplacer les professeurs absents « du jour au lendemain » ! « On va continuer à avancer, à marche forcée », a-t-il ajouté expliquant que selon lui « le travail ne paye pas assez ». C’est dans ce cadre que la macronie avait proposé l’ouverture de concertations entre organisations syndicales et patronales sur le thème du « partage de la valeur ». Une mise en place d’un nouveau cadre de « dialogue social » pour tenter de canaliser la colère qui s’exprime, tout en cadrant la discussion sur les propositions du gouvernement, éludant ainsi la question de l’augmentation des salaires, des pensions et des bourses, des conditions de travail. Les mesures proposées par l’accord « partage de la valeur » constituent une arnaque pour les travailleurs. En effet, elles se bornent principalement à « élargir » et « simplifier » des dispositifs déjà existants comme la participation, la prime de partage de la valeur (PPV), ou encore l’intéressement. L’ensemble de ces dispositifs ont pour logique d’associer les salariés à l’objectif d’accumulation de profit de ceux qui les exploitent et à conditionner leurs revenus à leur « performance », tout en éludant la question de l’augmentation des salaires. De plus, ces primes ne sont pas soumises aux cotisations sociales et ne sont pas prises en compte pour la retraite, pour le patronat elles représentent un mode de rémunération à moindre coût. La mesure phare de l’accord tient dans l’élargissement de l’obligation de la mise en place d’un dispositif de partage de la valeur pour les branches professionnelles et les entreprises de 11 à 50 salariés. Les autres mesures restent particulièrement anecdotiques ou symboliques à l’image de cet article qui entend « promouvoir une épargne verte, solidaire et responsable ». Encore des cadeaux, des allégements pour le capital. On est convaincu à l’Élysée que cette éruption sociale [sic], depuis le 49.3, va finir par se tasser », écrit l’éditorialiste de BFMTV. Ils en sont au point initial, à penser que la résignation, la lassitude va prendre le pas sur la colère. » Une colère générale s’exprime au travers de la mobilisation sur les retraites. Actions, blocages et manifestations pour dire NON à la réforme de Macron, pour des augmentations de salaires, pour les conditions de vie. Les gardes mobiles ont délogé les grévistes du blocage du terminal pétrolier de Donges (Loire-Atlantique) qui durait depuis une semaine. Le préfet des Bouches-du-Rhône annonçait réquisitionner des grévistes du dépôt pétroliers de Fos-sur-Mer. Les éboueurs reconduisent la grève à Paris, à Nantes, à Marseille… L’ensemble de la filière déchets est concernée : éboueurs fonctionnaires, du secteur privé, salariés des usines d’incinération. EDF , cheminots RATP, raffinerie…reconduisent leurs mouvements. Notre parti dénonce les violences exercées par la police et les gardes à vue arbitraires lors des manifestations contre la réforme des retraites. De nombreuses images circulent, montrant des scènes « de répression du mouvement social ». La manipulation médiatique du pouvoir va bon train avec la collaboration des blacks blocs et des groupes d’extrême droite comme à Bordeaux.
Rien à attendre de Macron, rien à attendre du côté du Parlement. Il dépend des salariés que la réforme soit enterrée, de mener la bataille sur les salaires, les conditions de travail et contre toutes les réformes que fomentent le gouvernement et le capital. La coupe est pleine : les jeunes confrontés à la précarité, aux difficultés d’étudier, les plus âgés cassés par le travail pour une pension de misère, nous sommes tous confrontés à l’explosion des prix de l’alimentation et de l’énergie…Tous ensemble : nôtre force est le nombre, la grève lui donne tout son impact, la crainte du capital c’est que la machine à profit se grippe.

Cette analyse rapide de la situation sociale et politique nous plonge directement sur le premier chapitre du document et de la situation en France, dans le monde, notre politique…
La principale caractéristique montre qu'en France comme dans le monde nous avons à combattre la capitalisme dur, autoritaire, répressif, belliciste, partout le capital veut accroître son terrain de chasse en concurrence féroce dans la guerre de repartage des marchés et des ressources naturelles et se font une concurrence sans merci pour plus d'exploitation des travailleurs plus d’oppression des peuples, plus de domination des États et des territoires, plus de guerre de pillage face à la montée des puissances émergentes et en premier lieu de la Chine. Les États-Unis et leurs alliés déploient des stratégies de guerre hybride, d'intervention politique, idéologique, technologique et financière ainsi que les pressions militaires. Nous discuterons dans le premier chapitre de l’exploitation du travail salarié et nous aborderons comment dans notre pays la période est marquée par l'accélération et l'approfondissement de l'exploitation capitaliste cela se traduit par la volonté de liquider les conquêtes sociales des travailleurs pour maintenir et développer les profits dans une concurrence capitalisme mondiale exacerbée, le prix de la force de travail étant un enjeu. La situation sociale qui se dégrade pour des millions de salariés qui ne peuvent plus joindre les deux bouts. Les luttes, les mobilisations montrent que la lutte des classes s'intensifie autour des questions des salaires, de l'emploi et du temps de travail. Gouvernement et patronat mènent de concert une politique de combat contre les salariés. Dans sa longue lettre d'explication de rappel de Macron aux syndicats, et sa fin de non recevoir de ces derniers, il déclare « alors que nous vivons des temps exceptionnels et qu'il nous faut répondre aux défis immenses qui sont devant nous je vous redis mon attachement à tracer ensemble des perspectives comme nous l'avons fait depuis 2017 aux particuliers pendant la crise covid et a décidé les grands axes des réformes qui sont indispensables pour construire une nation plus forte plus juste et plus résiliente ». Le gouvernement prépare une politique de combat contre les salariés, face à de potentielles explosions de colère, face à l'inflation et aux conséquences des attaques du gouvernement sur l'assurance chômage ou la réforme des retraites, il veut encore renforcer la loi travail, il prépare aussi la casse du droit de grève. 15 milliards d’euros de plus pour le budget de l’Intérieur sur 5 ans. Macron aura besoin de sa police pour réprimer les mouvements sociaux. Le pouvoir renforce son bras armé pour museler le mouvement social. Dans sa lettre Macron dit aux syndicats « tracer ensemble des perspectives », dans ce chapitre du document préparatoire nous abordons la question des syndicats et des luttes. L’intérêt du peuple n'est pas dans la gestion du capital mais dans la lutte contre ceux qui l'exploitent de plus en plus. Il faut renforcer la construction du rapport de force par la grève et les manifestations. Le monde du travail, la jeunesse, les chômeurs, les retraités ripostent de plus en plus fort. On ne négocie pas la régression sociale avec le Medef ou le gouvernement. Le risque est grand de voir le syndicalisme de classe devenir un syndicalisme institutionnel d'accompagnement, un simple syndicalisme de service comme cela existe déjà en Europe. Depuis plusieurs années nous constatons une dérive de plus en plus marquée du syndicalisme français dans cette voie. L'existence d'un véritable syndicalisme de classe puissant luttant contre le capital, soutenu fermement par la base des salariés est une question majeur de notre époque. Notre document sur le syndicalisme demeure d’actualité.

Dans la deuxième partie nous revenons donc sur le pourquoi de cette situation
Tout ce qui pourrait provoquer une prise de conscience des travailleurs et des peuples et soigneusement dissimulés sous des tonnes de mensonges. Du capitalisme, pas un mot. Nous devons nous efforcer à revenir et à éclaircir cette question. Les multinationales sont aux commandes du monde capitaliste. Elles possèdent les grands moyens de production et d'échanges, elles détiennent le pouvoir économique et financier donc le pouvoir politique
Les uns et les autres joue un rôle très important dans la mise en œuvre de la politique du capital à l'échelle de la planète d'où les grands ensembles capitalistes il existe 36 zones d'intégration économique et grand ensemble et accords régionaux et interrégionaux à travers le monde comme l'Union européenne, les grandes organisations internationales et aussi les sommets Davos, G7, G20.
Dans ce chapitre nous revenons sur le rôle de l’Union Européenne pour assurer la pérennité du capitalisme. Les gouvernements de droite ou socialistes des pays européens ont mis en place au fur à mesure, des structures pour renforcer l’intégration des pays et des peuples. L’Euro est un instrument d’intégration économique et politique des pays dans l’Union Européenne et un outil pour renforcer les moyens du capitalisme européen dans la concurrence mondiale.

Dans un troisième chapitre nous abordons L'impérialisme et le stade actuel de développement du capitalisme avec le développement du monde, des nations, de leur puissance, de leur concurrence.
Nous devons caractériser l’impérialisme dans sa forme actuelle. Un monde multipolaire capitaliste ou s'affrontent l'ancienne puissance encore dominante que sont les USA et la puissance montante qu’est la Chine. Nous avons des supports comme notre brochure, les documents et les articles.
Guerres commerciales, guerres hybrides, conflits de hautes intensités jalonnent les affrontements au sein du système impérialiste comme la guerre sur le territoire de l'Ukraine. Les règles sauvages du capitalisme sont appliquées jusque dans les moindres recoins. Nous vérifions aujourd’hui jusque dans les détails la pertinence de ce que Marx a pu dire de l’évolution du capitalisme.
Dans ce chapitre nous abordons les alliances impérialistes économiques et/ou militaires. La lutte entre les puissances impérialistes est rude. Nous abordons toutes les alliances, réunions, sommet ou forum, pour souligner, le contexte que nous connaissons d'une élévation de la tension et des affrontements au sein du système impérialiste. Ses pôles majeurs s'emploient à accroître leur influence pour mieux dominer et contrôler les ressources minérales et agricoles, les voies de communication matérielles et immatérielles et la force de travail. Les peuples n'ont rien à attendre de bon de tout cela, car le capitalisme et sa forme impérialiste moderne sont responsables de l'exploitation des travailleurs salariés et des peuples.
La nature, l’amplitude et le nombre de pays engagés dans des conflits et des guerres sont en augmentation. Dans ce monde dominé par le capitalisme, les tensions s’exacerbent, elles se traduisent par la montée forte et régulière des moyens consacrés à l’armement. Un sous chapitre montre donc les politiques de surarmement comme en France, « l'économie de guerre », les alliances impérialistes économiques militaires, des enjeux de la lutte des classes.
Dans un quatrième et dernier chapitre il est question du parti révolutionnaire comme nécessité pour combattre la politique du capital et le changement de société en rappelant pourquoi nous avons créé le parti en 2002.
L'actualité nous rappelle ce choix de la lutte politique avec un parti plus ancré dans la réalité et menant la bataille d'idée sur tous les terrains. Un parti engagé contre le capitalisme même s’il se peint en vert, avec une attention particulière sur la jeunesse et notre responsabilité internationale. La lutte pour la paix, le désarmement doivent être pour notre parti un enjeu politique.
La bataille d'idées sur tous les terrains cela demande un travail d'analyse, des propositions, un travail de formation des adhérents, des moyens de propagande tract, affiche, journaux, diffusion sur le net…. Nous vérifions aujourd'hui jusque dans les détails, la pertinence de ce que Marx a pu dire de l'évolution du capitalisme. La concurrence inter capitaliste a pris une dimension nouvelle elle est portée à un niveau jamais atteint à l'échelle mondiale. Nous avons créé ce parti il se fixe comme but d'abolir le capitalisme. En le créant nous avons donné l'outil politique indispensable pour combattre le capitalisme pour changer de société. Oui les idées révolutionnaires ont reculé dans le monde mais elles n’ont pas disparu, elles sont très présentes et surtout elles connaissent un nouveau développement. Notre parti doit affirmer que pour changer fondamentalement de politique en France, pour disposer des moyens qui existent, pour répondre aux aspirations du peuple une condition est incontournable : il le faut prendre les richesses créées par le travail, il faut prendre les grands moyens de production et d'échanges aux multinationales, aux grandes banques financières, il faut que les secteurs clé de l'économie et de la finance soit contrôlée et gérée par le peuple chasser les actionnaires sans aucun compromis en confié le contrôle et la gestion au peuple. La question des luttes et de leur application et donc plus que jamais posé pour faire reculer le capital jusqu'à ce qu'il disparaisse. C’est cette alternative, cette perspective que propose notre parti et pour laquelle il appelle à lutter tous ensemble à mener la lutte anticapitaliste sans compromis. Il n’y en a pas d'autres. Une grande partie de la population est en recherche d’une issue politique. L’actualité nous le démontre chaque jour.

Notre parti révolutionnaire communiste répond à leurs questions.
Développer, renforcer notre parti est une responsabilité importante pour notre pays et doit devenir une question centrale de notre activité ainsi que les finances.
La situation sociale et politique, permet d’avancer nos arguments et nos propositions. Ceux qui subissent et qui souffrent de la situation sont nombreux, multiplions les opportunités de rencontre avec ceux qui se battent et qui sont à la recherche d’une solution. La préparation du Congrès se fera dans ce bouillonnement social avec la théorie et la pratique sur le terrain de classe.

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