Gantry 5

 

Delevoye a rendu son rapport sur la casse de la retraite solidaire.
Soutenu par le Medef, les partis de droite et ceux de « gauche » qui veulent aménager le projet à la marge.
Même scénario parmi les syndicats : les réformistes CFDT en tête, CFTC, CGC approuvent, FO grogne un peu mais ne veut pas d’action unitaire. La CGT est la seule confédération à proposer des actions avec une journée le 24 Septembre. 

Les travailleurs n’ont pas le choix, ils ne l’ont d’ailleurs jamais eu, la lutte est le seul chemin pour empêcher le pouvoir capitaliste à parvenir à ses fins.
L’accès à la retraite, sa rémunération, sa gestion, font partie de la protection sociale issue des luttes d’après-guerre et des rapports de forces politiques pour répondre aux besoins sociaux considérables exprimés par le peuple français.
Cette importante avancée de société, gagnée par les luttes, a démontré que la société peut résoudre et répondre aux revendications sociales. Elle a été contestée par le patronat depuis le premier jour de la création de la Sécurité Sociale parce qu’elle fait la démonstration que stopper le capital, le faire reculer peut modifier la société. Une part des richesses produites et des salaires allaient être utilisés solidairement entre générations pour garantir une protection sur la maladie, les aléas de la vie et la fin de l’activité salariée. Le capital n’a jamais été supprimé en France, n’a jamais renoncé à s’accaparer du système social français, source de profits considérables. Le système de Sécurité Sociale, de retraite solidaire par répartition, est insupportable pour le patronat et ses soutiens politiques qui n’ont eu de cesse d’attaquer ce système qui a fait ses preuves dans son efficacité à résoudre nombre de problèmes sociaux.
Macron avec Delevoye, après tous les gouvernements issus de l’après-guerre ne déroge pas à la règle. Tous ont tenté, le gouvernement Macron tente encore de transformer en profondeur le système social français.
Faire travailler plus longtemps, baisser le niveau des pensions, permettre la capitalisation des pensions au profit des banques et assurances privées, autrement dit des multinationales capitalistes, c’est le but affiché.
La bataille idéologique est au niveau des enjeux : « système qui coûte cher », « inégalitaire » etc. !! Mais rien n’est dit sur la politique du patronat et des gouvernements successifs, sur la casse de l’emploi, la baisse des salaires, les exonérations massives de cotisations sociales servant à financer la protection sociale. Tout est fait et tout est dit par les médias pour dénaturer, dévoyer, taire les objectifs poursuivis pour livrer toute la protection sociale solidaire aux assurances privées que seuls les plus aisés pourront se payer.
Les luttes, répétons-le seront déterminantes comme elles l’ont toujours été, que ce soit sur la protection sociale, les salaires, l’emploi, la santé… elles ne faiblissent pas malgré la période de congé, dans tous les secteurs. Mais il est nécessaire de leur donner un autre niveau, de les généraliser, de les faire converger, pour gagner les revendications. Toutes les initiatives allant dans ce sens doivent être encouragées. C’est ce que nous faisons et notre parti sera présent dans la préparation des journées d’actions prévues.
Le capital, Le gouvernement et tous ceux qui sont avec eux ont le même objectif : développer le capital pour le profit.
Notre Parti mène la lutte contre le capitalisme. Il appelle à la lutte politique. Venez la mener avec nous

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