Gantry 5

 

Comme un feuilleton avec épisodes hebdomadaires numérotés, le film des violences est annoncé par avance chaque semaine et les médias en font leurs choux gras tous les jours de chaque semaine depuis le mois de novembre 2018.
Chaque épisode permet au gouvernement d’épiloguer sur la « république en danger », les responsabilités de ceux qui soutiennent de près ou de loin la casse hebdomadaire.


Cela entraîne des débats interminables dans les médias et c’est à celui ou celle qui demande plus de répression, plus d’interdiction, moins de liberté.
Le scénario est bien connu : laisser faire les casseurs pour justifier ensuite les mesures répressives qui s’appliquent à toute la société et à tous ceux qui luttent et manifestent pour leurs revendications.
Pendant ce temps, personne ne parle des violences sociales, conséquences des mesures (appelées réformes) prises contre les travailleurs et le peuple.
Il s’agit d’exonérer le capital de toute responsabilité et tous les moyens sont bons pour empêcher le débat sur l’unique responsabilité des patrons et la violence avec laquelle les coups sont portés.
Casse sociale et économique, attaques sur les salaires, la santé, la protection sociale, la retraite, l’éducation, les collectivités territoriales, le droit des salariés, les droits syndicaux. Toute une panoplie de mesures qui visent à soumettre toute la société au profit capitaliste.
Cela entraîne chômage, pauvreté, précarité, difficultés sans cesse croissantes pour se nourrir, se loger, y compris pour celles et ceux qui travaillent. Cette violence quotidienne, ce n’est pas l’équipe à Macron qui en parle, elle est camouflée autant que possible par le pouvoir et les médias en créant des pare-feux pour faire passer leur politique.
À cette violence hebdomadaire utilisée pour restreindre les libertés apparaît depuis un certain temps la « terreur écologique ». La fin du monde est annoncée !!, « il faut réagir avant qu’il ne soit trop tard » nous dit-on.
Des manifestations sont organisées partout, la jeunesse est honteusement manipulée pour la « bonne cause » avec le soutien des gouvernements et des partis politiques toujours prêts à dévoyer le débat.
Ces opérations manipulation n’ont qu’un but : exonérer le capital de toute responsabilité.
Personne ne parle des conséquences des délocalisations industrielles où les productions doivent faire parfois trois fois le tour de la terre pour être livrées.
La multiplication des transports (mer–terre-air) n’intéresse personne à part les multinationales, c’est normal puisque nous sommes dans une société ou concurrence, compétitivité, mondialisation sont la norme.
Si la planète est en danger il faut la débarrasser du principal responsable qui pour le profit impose sa loi en utilisant tous les moyens. La course effrénée au profit capitaliste entraîne des conflits, des guerres, des destructions partout. Qu’en disent les écolos et tous les bien-pensants qui grenouillent autour de ces questions ? Silence… Les armements utilisés seraient-ils bon pour la planète ?
Réchauffement climatique ? Un seul moyen pour refroidir la planète et la rendre vivable : se débarrasser de celui qui la met en danger : le capital.

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