Le 49-3 se profile à l’horizon Macron. Cette semaine ou la semaine prochaine ? 72% des français désapprouvent l’emploi du 49-3. Le gouvernement veut imposer de force sa réforme capitaliste des retraites. A l’assemblée nationale pas de débat sur le fond ; le gouvernement veut accélérer sa prise de décision
Mais ça ne clorapas la question, loin de là. Le « Figaro » note que si le 49-3 règle la question du parlement en le contournant, « les oppositions syndicales seront plus difficiles à surmonter ».
C’est une réalité incontournable. La journée interprofessionnelle du 20 février, a confirmé après plus de 2 mois ½ de mobilisation la détermination à continuer, à développer l’action tous ensemble jusqu’au retrait de ce projet de réforme. Il est tout à fait clair que cela signifierait un recul considérable pour les droits à la retraite pour toutes les catégories de travailleurs du secteur public ou privé, pour toutes les générations actuelles et futures.
Il ya partout en permanence des actions. L’intersyndicale CGT –FO-FSU-Solidaires- FIDL- MNL- UNL- UNEF, appellent à une action le 8 mars journée internationale des femmes et le 31 mars journée nationale de grève interprofessionnelle et de manifestations pour faire échec à ce projet.
Par ailleurs, des actions se préparent dans d’autres secteurs ou la politique du capital prépare encore des régressions sociales.
-L’enseignement supérieur et la recherche, ou la situation est déjà bien dégradée depuis la réforme de 2006. Macron veut accélérer leur adaptation aux objectifs du capital. Le 5 Mars sera une journée de lutte contre ces réformes et pour les moyens nécessaires pour faire fonctionner la recherche.
-Des actions se développent contre les suppressions massives d’emploi et pour les salaires
-Les étudiants se mobilisent contre la sélection à l’université, la réforme du Bac. Blanquer et ses relais tentent d’empêcher les actions par des mesures de coercition : de plus en plus d’Universités ont renforcé les barrières pour limiter le plus possible le droit syndical des étudiants (par ex. à ParisV (Descartes) et V11 (Diderot) il faut déposer une demande de réunion plusieurs semaines à l’avance et fournir des justificatifs !
Les menaces d’épidémie du Coronavirus amènent la France à prendre les mesures nécessaires. L’hôpital en France est confronté à ce virus. Le manque de moyens criant dans les hôpitaux, qui motive la lutte entamée depuis 1 an par les hospitaliers, est toujours là. Les moyens qui seront attribués aux services chargés de traiter les infections, se feront au détriment d’autres services, ce qui n’est pas sans poser de problèmes.
On constate une fois de plus, où mène la politique menée par le pouvoir relai du capitalisme en France. Chaque question- retraite – emploi- salaire – chômage – recherche – enseignement … est un enjeu de classe.
Le capitalisme a pour obsession permanente, la recherche du profit maximum. Pour cela il faut exploiter tout et toujours plus en permanence.
Les travailleurs, le peuple, pour repousser, stopper les « réformes », les attaques en tous genres, pour imposer des revendications, des conquêtes sociales, on une seule arme : leur lutte. Mais ils sont le nombre.
Un mouvement de lutte se développe depuis plusieurs mois. Il faut continuer à le faire grandir, partout dans les entreprises, les établissements d’enseignements. Pour faire reculer le pouvoir actuel, il faut comme hier, lutter sans relâche, tous ensemble, unis, de plus en plus forts.
Il faut être persuadé que le capitalisme ne changera jamais. Il ne recule que contraint et forcé et il repart toujours à l’attaque. Pour faire une autre politique, utiliser les moyens considérables, extraordinaires de notre époque pour faire une politique au service du peuple, il faut lutter en permanence contre le capitalisme, lutter avec persévérance jusqu’à l’abattre, lui reprendre tous les pouvoir et construire une autre société. Il faut pour cela que ça devienne l’exigence du peuple.
C’est le combat que mène notre Parti. Elargissons-le, menons le ensemble.
