Gantry 5

 

    Chaque semaine apporte son lot d’annonces du pouvoir concernant la casse des acquis sociaux.
    Chaque jour, des suppressions massives d’emplois sont décidées, des entreprises ferment, des délocalisations prononcées.
Tous les secteurs d’industrie sont concernés et parallèlement les droits des travailleurs sont supprimés au rythme des réformes capitalistes.

   Dans le journal économique du capital « les Échos », Laurent Burelle, président de l’AFEP (Association Française des Entreprises Privées), exprime ses exigences largement entendues et appliquées par le pouvoir actuel : « le coût du travail doit continuer à baisser ». C’est exactement ce que les pouvoirs successifs se sont acharnés à appliquer : exonérations fiscales et sociales qui n’ont servi qu’à gonfler les profits et à mettre en difficulté l’ensemble de la protection sociale financée solidairement par le travail.
Mais le personnage en question en veut plus, dans la droite ligne du Medef, il réclame la poursuite de la « baisse de la dépense publique » et se réjouit de la prochaine réforme de la retraite qui « devra inciter à travailler plus longtemps, il faut continuer en ce sens » déclare-t-il.
   Il faut dire que L. Burelle possède 2 milliards d’euros de fortune personnelle issue de l’exploitation des travailleurs de Plastic Omnium, multinationale française dont il est le PDG (8,2 milliards de chiffres d’affaires en 2018).
   Le capital contre les travailleurs est une éclatante et permanente réalité, le pouvoir politique à son service n’est pas une révélation, c’est un fait.
Delevoye, missionné par le gouvernement aux ordres, annonce la casse de la retraite solidaire, la baisse des pensions, ce qui mène à l’instauration d’un système par capitalisation ou les banques et assurances vont se gaver, le recul de l’âge d’accession hier à 60 ans, aujourd’hui à 62 ans et demain à 64 ans. Voilà pourquoi le Medef se réjouit ; les exonérations de cotisations vont se poursuivre et les patrons vous pouvoir exploiter plus longtemps les travailleurs à moindre « coût », c’est l’objectif mais les luttes peuvent y mettre un coup d’arrêt.
   La Cour des Comptes, organisme au service du pouvoir capitaliste en rajoute une couche souhaitant la suppression des « régimes spéciaux » de retraite en un seul par mesure affirme-t-elle «d’équité ». Comme si le capitalisme pouvait être équitable lorsque l’on sait que son seul objectif est de faire le profit maximum en exploitant toujours plus les salariés et que l’on voit les fortunes scandaleuses affichées.
   L’existence du capitalisme ne fait pas seulement des ravages dans les acquis sociaux, l’industrie continue d’être démantelée que ce soit dans l’automobile ou le patronat souhaite de «nouveaux accords d’entreprise » dont on connaît les conséquences sur l’emploi, les conditions de travail et les salaires. Dans la pharmacie ou dernièrement le groupe FAMAR annonce fermer 11 usines et liquider celle de Lyon au moment où il y a pénurie de médicaments. Il est vrai que la santé n’est pas la préoccupation des grands groupes pharmaceutiques comme FAMAR qui déclare que la liquidation du groupe n’est pas une question de profitabilité (on s’en doutait), mais de recherche de moindre coût. EDF, la SNCF avec la casse du fret ferroviaire connaissent une nouvelle étape vers la privatisation des entreprises publiques.
   Le commerce et la grande distribution continuent à supprimer des milliers d’emplois et fermer nombre de magasins, Auchan, Tati, Casino… dernièrement un accord scandaleux a été signé par la CFDT, CGC et CFTC et les patrons sur la suppression de 800 emplois chez Castorama et Brico Dépôt. Le « dialogue social » entre « partenaires sociaux » porte ses fruits…
   Au moment où Delevoye « dévoile » les mesures (connues depuis longtemps) sur la retraite, où les patrons poursuivent le démantèlement de l’industrie, Macron annonce des milliards supplémentaires pour le budget militaire et le réarmement. On en connaît le but (voir article sur le site), ainsi il n’y aurait pas de problème d’argent pour l’armée… mais pour les retraites, les services publics, la santé, l’éducation, l’hôpital, il n’y aurait pas de moyens, les caisses seraient vides…
Il faut hausser le ton
   Seule la lutte des travailleurs, de la jeunesse de tous celles et ceux qui subissent les conséquences de cette politique, leur lutte de plus en plus forte partout, leur lutte convergente peut mettre un coup d’arrêt à la casse sociale
Le capitalisme est à détruire car il est néfaste aux intérêts du peuple, à la société, chaque jour qui passe le démontre.
Il faut hausser le ton
   Développer, renforcer la bataille politique contre ce système et lutter pour une société au service du peuple, au service de la satisfaction de ses besoins fondamentaux. Nous menons ce combat, venez le renforcer.

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