Gantry 5

 

    Après les élections européennes, Macron a annoncé la couleur : non seulement il continue dans la voie que lui dictent les capitalistes pour mettre toute la société française à son service mais encore, il accélère. Sur les retraites, l’indemnisation du chômage, l’enseignement, la santé, la formation professionnelle, les privatisations et pas seulement celle d’Aéroport de Paris, il met les bouchées doubles.

    Pourquoi cette accélération ? Parce qu’il est une impérieuse nécessité pour le capital monopoliste de liquider les conquêtes sociales pour se mettre en ordre de marche dans la concurrence effrénée que se mènent les monopoles à l’échelle internationale dans leur course aux profits.
Pourquoi est-ce possible pour le pouvoir et le patronat d’accélérer ? Parce que s’ils mesurent les résistances à leur politique et elles sont nombreuses, traduites par des luttes dans de nombreux secteurs, ces dernières ne font pas un mouvement capable de remettre en cause les fondements mêmes de la politique qu’elles combattent. Seul un « tout ensemble » puissant est de nature, en faisant converger les nombreuses luttes, de créer les conditions d’un affrontement entre le capital et le travail susceptible de faire reculer ce dernier. Toute l’expérience historique du mouvement ouvrier le montre.

    Patronat et pouvoir sentent bien que cette possibilité d’un grand mouvement social existe et ils le craignent. C’est pourquoi, ils choisissent l’arme de la répression en espérant mettre les militants ouvriers sur la défensive. C’est pourquoi aussi, ils ne négligent aucune hypothèse pour soumettre les travailleurs à leur diktat. L’invitation de Marion Maréchal le Pen aux journées du Medef en est la traduction la plus récente.
Ils comptent aussi sur la capacité des organisations syndicales à maîtriser les volontés de lutte et à les dévoyer. Il est significatif, par exemple, que le secrétaire général de la CFDT qui se dit mécontent de certaines réformes en cours, s’il agite le temps d’une interview une menace éventuelle d’action, se garde bien d’y appeler ! D’autres, dont les syndicats d’entreprises animent de nombreux combats et en particulier la CGT, au lieu de mettre l’accent sur la coordination des luttes préfèrent dépenser leur énergie dans une voie référendaire dont on sait les illusions qui en découlent et les désappointements qui s’en suivent. Cet attentisme nuit à la capacité des salariés d’envisager une lutte convergente.

    Au plan politique, nous assistons à un immense « grenouillage » en particulier dans la perspective des élections municipales. Qui va dévoyer l’autre ? Qui va faire alliance avec qui ? Qui sera le leader d’une future coalition réclamant le pouvoir de gérer à son tour les affaires du capital ? De ce point de vue les rencontres de la Charité sur Loire qui ont regroupé les principaux protagonistes de la « gauche » ont montré que leur ambition se limitait bien à rester, comme ils l’ont été dans les dernières décennies, des gestionnaires politiques dans le cadre du capitalisme.

    Il n’y a rien à attendre de tout cela que de nouvelles attaques contre les intérêts des travailleurs et ce n’est pas en y rajoutant une pincée d’écologie que les problèmes se régleront! La question posée aux travailleurs, aux salariés est donc bien celle-ci : Y-a-t-il une perspective qu’elle soit de « gauche » ou de « droite » ou encore « écologiste » ou encore un mix de tout cela dans le cadre du capitalisme ? La réponse à cette question est simple : l’expérience montre que non !
Alors, il faut regarder les choses en face. Il n’y a qu’un voie possible : celle de mener une lutte de classe persévérante pour en finir avec le système d’exploitation capitaliste et engager le construction d’une société de justice et de paix : la société socialiste débarrassée de l’exploitation de l’homme par l’homme. C’est le combat de notre Parti Révolutionnaire COMMUNISTES. Venez, dans le combat de classe, y prendre votre place.

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