Gantry 5

 

Santé, éducation nationale, casse des droits sociaux, assurance chômage, retraite, salaires et pensions : faire payer au peuple l’explosion des profits capitalistes, c’est l’objectif des gouvernements qui se succèdent.

Mais pour les multinationales aux commandes, ce n’est jamais suffisant, la recherche de nouvelles sources de profits est constante, il faut tout rentabiliser, baisser le « coût du travail», trouver de nouvelles « pistes » pour accumuler toujours plus de profits.

Les multinationales sont aux commandes et le gouvernement Macron à sa solde est au travail pour répondre à ses ordres.

Toute la société française, ses acquis, son système social, son économie, est étudiée, examinée pour que les exigences du capital soient satisfaites.

Dernières « pistes » à l’étude selon le Ministre Lemaire : faire travailler gratuitement les bénéficiaires des allocations sociales qui profiteraient d’un privilège insupportable : celui de toucher une allocation sans travailler.

Comme les privés d’emploi dont les droits sont sans cesse remis en cause, tous seraient coupables de leur inactivité, le patronat ne serait en rien responsable de la situation ! !

Autre « pistes » à l’étude selon Lemaire et qui participent d’une même logique : la suppression d’un deuxième jour de congé.

La recherche est toujours la même : le travail gratuit, grand rêve du patronat. Les milliards volés aux travailleurs pour soi-disant « améliorer » le sort des personnes dépendantes sont allés dans les caisses des patrons du secteur au détriment des conditions de vie pour les personnes concernées et des conditions de travail les personnels de santé. Il n’y a jamais eu autant de lutte dans ce secteur notamment dans les EHPAD en 2018, autrement dit, la suppression d’un jour de congé depuis des années n’a eu aucun effet sur la prise en charge des personnes dépendantes et sur l’amélioration des conditions de travail des personnels du secteur.

On sait très bien que ce n’est pas le souci du gouvernement qui poursuit et aggravera encore les conditions sociales du peuple tant que le capital sera à la manœuvre.

En 2015 le Medef promettait la création de 100 000 emplois si deux jours de congés étaient supprimés. Il n’a rien dit sur les effets du premier jour (appelé lundi de Pentecôte), supprimé bien avant sans aucun effet sur le chômage.

D’autres « pistes » sont dans les « tuyaux » du capital, n’en doutons pas.

Les salaires sont dans le collimateur du patronat depuis longtemps.

Les systèmes de « participation » « d’intéressement » de primes diverses consistant à remplacer le salaire se multiplient (voir Peugeot dernièrement). Ils visent à nier la valeur du travail et sa rémunération qui participe au financement des besoins sociaux par la socialisation d’une part de ce salaire. En supprimant toujours plus de cotisations sociales, c’est la santé, la sécurité sociale, la protection sociale dans son ensemble qui sont attaqués pour diriger ces secteurs vers une organisation privée du système français.

La dernière loi santé, la retraite par répartition, les indemnités chômage dont les principes de solidarité sont remis en cause sont la démonstration éclatante que la recherche de profits nouveaux est dirigée contre le peuple. Elle atteint tous les secteurs de la vie courante, le capital en est l’origine et la cause.

Notre parti est le seul à proposer la disparition, l’exclusion totale de la mainmise du capital sur les affaires du pays.

C’est par les luttes que le peuple y parviendra, il n’y a pas d’autre chemin, nous vous proposons de l’emprunter avec nous.

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