Gantry 5

 

Tout l’appareil de la politique capitaliste est mobilisé, tous les médias, les partis politiques y participent : le « grand débat national » est en route pour trois mois.
Servi sur un plateau par « les gilets jaunes », l’équipe gouvernementale utilise le mécontentement pour organiser une vaste manipulation consistant à poursuivre les réformes capitalistes en tentant d’obtenir le consensus de la population française.

La recherche du «nouveau contrat social» sous des aspects démocratiques n’est qu’un enfumage, un voile consistant à masquer la réalité sociale et économique et les moyens d’en sortir.
Nous le disons à chacune de nos interventions, de nos écrits : rien ne changera tant que le capital dominera la politique et toute la société française. Le reste n’est que bla-bla infini pour détourner, tromper, maîtriser le mécontentement pour le mener dans une impasse.
Rien ne changera tant que le capital maîtrisera les moyens de production et d’échange lui permettant de s’accaparer l’ensemble des richesses produites
Rien de changera tant que le capital aura la main sur l’économie et sur le social.
Tous les partis sont d’accord pour participer au « grand débat national », vaste manipulation politique pour poursuivre la casse des services publics, de la fonction publique, de la retraite, des acquis sociaux, des entreprises publiques. Tout est organisé pour éviter autant que faire se peut les responsabilités du capital dans la situation, les nouvelles suppressions massives d’emplois, les restructurations prévues dans de nombreux secteurs d’industrie comme dans l’automobile, le commerce, les transports, les banques, dans l’audiovisuel, à l’ONF etc.
Pendant ce temps, Macron mouille la chemise, après les mises en scène télévisées, il vient de réunir 150 patrons de multinationales mondiales pour leur confirmer son soutien et les rassurer sur la poursuite des réformes capitalistes qu’elles exigent.
Rien n’a été dit, et pour cause, sur les conséquences de la politique des multinationales qui, selon un rapport d’Oxfam France, indique que les 26 plus riches de la planète possèdent une fortune égale à ce que possèdent 3,8 milliards des personnes les plus pauvres. Cette fortune a augmenté de 900 milliards en 2018 soit 2,5 milliards par jour. Les ressources ont diminué de 11 % pour les plus pauvres, le nombre de milliardairesa doublé depuis la fameuse «crise» de 2018 dont on voit à qui elle a profité. Le rapport indique également que 7600 milliards échappent à l’impôt.
Ce débat-là n’aura pas lieu non plus à Davos ou 3000 patrons sont réunis pour décider de quelle, avec quelles mesures ils vont poursuivre leur politique pour le profit.
Exonérer le capital de toute responsabilité est donc un objectif pour éviter que la question de son abolition soit évoquée et mise en perspective par les peuples.
« Le grand débat national » organisé par le pouvoir et les forces politiques qui le soutiennent participe à cette opération camouflage pour créer l’illusion que l’on peut changer la politique avec le capital.
Les travailleurs et le peuple doivent s’unir pour s’opposer, lutter contre cette politique. Des luttes ont lieu, il faut qu’elles prennent de la puissance, plus de force, converger pour faire reculer le capital, satisfaire les revendications sur les salaires, les pensions, les services publics…
Elles doivent également permettre d’engager le débat sur la lutte politique contre le capital et ses serviteurs.
Le 31 janvier, à l’appel de toutes les centrales syndicales (sauf la CFDT, ce qui n’est pas une surprise), les retraités vont de nouveau revendiquer l’augmentation de leurs pensions.
Le 5 février une journée interprofessionnelle de grèves pour l’augmentation des salaires, des pensions, le développement des services publics, est en préparation.
Engageons-nous totalement dans ces actions, poussons plus fort pour qu’elles se multiplient.
Notre parti sera présent, avec nos explications pour faire partager notre perspective politique.
Tous dans l’action.

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