Gantry 5

 

Depuis quelques semaines, la question du référendum d’initiative citoyenne (RIC) est devenue le nec plus ultra de la démocratie moderne. Inspiré, paraît-il, mais comment le savoir? Par le mouvement des gilets jaunes, il est relayé par le grand barnum de débat national que prépare le pouvoir pour mieux étouffer les revendications sur le SMIC, les salaires, l’emploi, les retraites...qui montent et qui se traduisent par de nombreuses luttes dans les entreprises.

Du Rassemblement National de le Pen aux Insoumis de Mélenchon en passant par le PS et le PCF, tous ne jurent que par ce RIC qui devrait miraculeusement résoudre les grandes questions du moment en donnant la parole aux citoyens.
Des référendums, nous en avons déjà eu et le plus récent où la majorité des électeurs s’est prononcée contre le traité constitutionnel européen en 2005. Ce résultat a été jeté au panier, foulé aux pieds par les gouvernements successifs, gauche droite en alternance, qui ont fait comme on dit rentrer par la fenêtre ce traité, quand le peuple l’avait sorti par la porte!
Des référendums d’initiative populaire, il en existe dans d’autres pays et près de nous en Suisse et en Italie. On ne peut pas dire que dans ces pays le grand capital tremble à l’idée que le peuple se prononce de temps à autre sur telle ou telle question au demeurant souvent secondaire.
En effet, dans le système capitaliste où domine le grand capital industriel et financier, où tous les media sont détenus par leurs représentants, le système représentatif avec un mode d’élection antidémocratique, n’a pour objet que de choisir à intervalle régulier l’équipe la mieux placée pour faire avancer la politique du grand capital monopoliste. Ainsi, usure après usure sont substitués des présidents et des gouvernements qui accentuent les mesures anti sociales en détruisant les acquis des luttes des salariés. A Sarkozy usé a été substitué Hollande, à ce dernier Macron et maintenant, ils sont à la recherche d’une autre solution qui permettrait d’engloutir et de dévoyer, au moins provisoirement, le mécontentement. En Italie, en Autriche, en Pologne, en Tchéquie..., ils utilisent l’extrême droite, dans d’autres pays la social-démocratie comme en Grèce et en Espagne. En France, les choix sont encore ouverts mais nul ne doute que les stratèges de la grande bourgeoisie sont à la manœuvre et ne doutons pas aussi qu’ils ont un besoin impérieux pour se faire d’affaiblir le courant de classe au plan syndical et politique.
Pour changer quoi que ce soit, il faut mesurer que seule la lutte des classes peut faire bouger les choses en bloquant par la lutte sociale, d’abord dans les entreprises, par le développement de la lutte interprofessionnelle de plus en plus large, puissante, la politique anti-sociale de Macron avec son pouvoir et en posant politiquement clairement la seule alternative qui vaille: abattre le capital et construire le socialisme. C’est le rôle que s’assigne notre parti révolutionnaire COMMUNISTES. Tout le reste n’est que littérature!

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