Gantry 5

 

Depuis plusieurs semaines, dans les collèges, lycées, en particulier professionnels, et universités des mouvements de protestations émergent et mettent en mouvement une partie de la jeunesse. A cette contestation le pouvoir macronien qui est celui du grand capital, répond par la violence policière.

L’exemple le plus choquant qui a fait le tour des réseaux sociaux est celui de Mantes la Jolie où près de 150 lycéens ont été parqués à genoux et les mains sur la tête par la police comme de vulgaires délinquants de droit commun. Le pouvoir remue, avec ses nervis, ceux qui ont lors des luttes contre la loi el Khomri et la loi travail attaqué les cortèges de la CGT, la peste de la violence pour, pensent-ils, empêcher les luttes de se développer.
Ce «moi ou le chaos» est une vieille ficelle de la bourgeoisie. C’est un piège dans lequel ne doivent pas tomber ceux qui se battent pour leurs légitimes revendications. La jeunesse issue des milieux populaires a les siennes. La plus fondamentale est de pouvoir étudier, d’obtenir des diplômes donnant accès à un travail reconnu bien payé et stable qui permette de vivre et de s’épanouir personnellement et socialement. Or, les jeunes, en particulier ceux dont les parents doivent déjà galérer pour vivre, voient bien que l’avenir qui leur est préparé est celui de la précarité et de l’incertitude. Toutes les mesures prises par le pouvoir vont dans le sens d’une ségrégation sociale accentuée. Un tri social qui les destine à être «la chair à canon» exploitée sans merci par le capitalisme.
Leur révolte est donc totalement légitime et nous la soutenons. Dans cette phase où les luttes sociales se développent, car trop c’est trop, la jeunesse doit prendre toute sa place dans le mouvement revendicatif qui veut stopper la politique du pouvoir et du patronat qui n’ont comme seule boussole d’augmenter les profits capitalistes en pressant encore plus les salariés, les chômeurs et la jeunesse. Ce 14 décembre à l’appel de la CGT sera une journée d’action nationale des salariés, des chômeurs, des étudiants, des retraités pour imposer les revendications, pour faire reculer Macron.
Pour gagner, il faut être uni sur des objectifs clairs et se battre jusqu’à les obtenir.
En même temps mesurons que sans une remise en cause fondamentale du système lui- même, le patronat reprendra ce qu’on lui aura arraché dès que le rapport de forces le lui permettra. C’est dans sa nature et il a toujours agit ainsi. Ainsi est posé la question politique: arracher le pouvoir à la classe dominante pour que les revendications, les aspirations à une vie meilleure trouvent enfin une solution durable. Notre parti révolutionnaire COMMUNISTES a été créé pour cela: rejoignez-le!

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