1.400.000 jeunes tués, des blessés par dizaines de millions, des «gueules cassées». Pendant 4 ans, tous les jeunes paysans et ouvriers furent envoyés au massacre.
Lénine expliquait que la grande guerre est «un conflit impérialiste de conquête pour le partage du monde, pour redistribuer les colonies, des zones d’influence du capital financier». Tous les grands pays étaient lancés dans des placements financiers, cherchant en même temps à étendre leur influence, il s’en est suivi des rivalités expliquant en particulier la grande guerre.
Cette guerre est donc dans la continuité des conflits liés au développement du capitalisme dans le monde.
Le bilan humain s’élève à 9,5 millions de morts ou disparus dont 1,4 millions français, 2 millions allemands et 1,8 millions russes.
Gouvernements et médias ont tenté de réduire ce conflit à une guerre franco -allemande.
Les partis socialistes de l’époque se rangèrent tous derrière leur bourgeoisie au pouvoir. Jean Jaurès sera assassiné le 31 juillet 1914. Dès lors «l’union sacrée» deviendra l’unique mot d’ordre. En Allemagne, le SPD parti socialiste allemand, pilier décisif de la 2ème internationale, votera les crédits militaires.
On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels
Cette guerre a vu un développement extraordinaire des groupes capitalistes industriels et financiers dans chacun des pays belligérants, en France, en Grande Bretagne, en Allemagne. Le groupe Schneider en France, fournira une grande partie de l’armement et des munitions. Les groupes comme Renault, les sociétés minières et bien d’autres vont s’étendre et s’enrichir considérablement.
Le capitalisme c’est la guerre, pour imposer partout sa domination, pour la recherche du profit maximum.
Après la 1ère guerre mondiale, il y a eu la 2ème guerre de 1939 à 1945, aujourd’hui l’impérialisme mène des guerres comme au Moyen-Orient, en Afrique,
Plus que jamais, la lutte pour la Paix est à l’ordre du jour. Développons la lutte pour la paix, pour le refus de la guerre impérialiste, pour le respect de l’indépendance et de la souveraineté des nations. Pour l’utilisation des moyens considérables existants, pour répondre aux besoins sociaux des peuples