Gantry 5

 

Macron ce jeudi 12 avril, pendant 1 h10 sur TF1, a confirmé sa politique.
A tous les reportages exprimant le mécontentement de plus en plus profond, les situations de plus en plus difficiles, les grèves…. Le Président Macron répond: «Je vais continuer au même rythme, il faut aller au bout mais je vais vous expliquer».
Sur quelques «bonnes phrases» de cet interview:

Les grèves.
La SNCF: il faut faire l’ouverture à la concurrence, ça fonctionnera beaucoup mieux. Le changement de statut de l’entreprise? Non, ce n’est pas la privatisation. Le statut des cheminots? Ils ne doivent pas s’inquiéter, le changement ne concernera que les futurs salariés; d’ailleurs la Poste cela fait 15 ans qu’elle n’embauche plus au statut, ça marche très bien. Je le répète aux syndicats, n’ayez pas de craintes illégitimes, nous devons faire la réforme ensemble».
Aux personnels hospitaliers qui décrivent dans un court reportage la situation catastrophique pour les malades et les personnels, les fermetures d’hôpitaux, de services, Macron répond: «Je rends hommage aux personnels soignants, ces reportages sont touchants, les gens sont dévoués. Il faut réorganiser l’hôpital». On sait que la «réforme» annoncée va supprimer encore plus d’hôpitaux, de services hospitaliers, réduire les crédits…
Aux retraités en colère de l’augmentation de la CSG, qui disent «On nous oppose un souverain mépris; nous sommes dés citoyens de seconde zone», Macron répond: «Vous allez avoir une retraite bien plus longue que celle de vos parents – 10, 20 ans de plus. J’invite tous les retraités à participer à la remise en marche du pays!».
Aux habitants des secteurs ruraux, des villages qui dans un court reportage, expliquent qu’ils n’ont plus de poste, plus d’école, de médecin, que l’hôpital le plus proche va fermer, qui montrent toutes les conséquences pour les populations, Macron parle d’autre chose: «La France est en déficit. Quand on ne fait pas les «réformes» on fait des dettes. Il faut arrêter ça».
A propos des luttes dans les Universités, des occupations, Macron affirme «Ce sont des agitateurs professionnels. On est dans un Etat de droit, il faut le faire respecter».
Il réaffirme à la fin: «il faut aller au bout. Les difficultés ne m’arrêtent pas. Je vais continuer au même rythme».
Macron a été élu pour imposer les exigences du capital. Cela confirme que pour stopper sa politique néfaste pour le peuple et notre pays, il faut continuer à faire grandir la lutte tous ensemble, de plus en plus fort.

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