L’assemblée générale des Nations Unies aura accueilli cette année 130 chefs d’Etats et de gouvernements contre 115 en 2017. Que faut-il retenir de cette assemblée générale ?
Les interventions à cette Assemblée de l’ONU ont souligné l’aggravation de la concurrence entre les impérialistes dans le monde. La nature, l’amplitude et le nombre de pays engagés dans des conflits et des guerres sont en augmentation. Dans ce monde dominé par le capitalisme, les tensions s’exacerbent, elles se traduisent par la montée forte et régulière des moyens consacrés à l’armement.
L’isolement américain a été visible sur le dossier iranien dont Donal Trump a dénoncé toujours avec autant de vigueur l’accord sur le nucléaire. Les USA mènent une lutte sans merci contre le régime iranien et cherchent à l’étrangler économiquement par un blocus interdisant tout commerce avec ce pays. Le discours du Président des USA lors cette session plénière de l’ONU ne laisse aucun doute, ils veulent renverser le régime iranien pour le remplacer par un pouvoir à la solde des USA.
Sur la Corée du Nord, les divisions ont été exposées entre les partisans d’un durcissement des sanctions et les Chinois et Russes qui réclament leur allégement.
Mais les crises humanitaires les plus graves en Syrie et au Yémen…ont été occultées.
Jamais la concurrence capitaliste mondiale n’est apparue aussi fortement.
Les USA dont une grande partie de l’économie est liée à l’Asie entendent rester maître du terrain, ce que la Chine leur conteste de plus en plus. Des alliances se nouent au sein des puissances impérialistes majeures en Asie ou se dessinent deux grands camps l’un autour de la Chine, l’autre autour des USA.
Les USA veulent être en première ligne pour leurs échanges commerciaux avec l’Asie et pour cela ils doivent réaffirmer leur domination sur le reste de l’Occident.
La lutte entre les puissances impérialistes est rude comme en avait déjà témoigné le récent sommet du G7 et les guerres commerciales qui s’ouvrent au grand jour sous l’impulsion de Donal Trump.
Elles agissent pour défendre les intérêts dont elles sont les mandataires: les grands monopoles capitalistes.
Nous combattons les interventions militaires, cette politique de guerre qui menace la paix. C’est le système capitaliste lui même qui en est responsable. La bataille pour la paix et la liberté des peuples et des nations ne doit pas être séparée de la lutte des classes pour abattre le capitalisme qui est un frein au développement de l’humanité.
