Macron et Philippe tardent à dévoiler le nouveau gouvernement. Les commentaires vont bon train:des ministres seraient sur la sellette, le gouvernement serait en peine de convaincre, selon RFI qui note, pas moins de 5 refus qu'aurait essuyé le gouvernement. Pour le Figaro«la machine s’est enrayée», RTL s’interroge «La macronie fait-elle encore rêver?» pour le Parisien:«Des ministres qui démissionnent, des personnalités qui refusent d’entrer au gouvernement… c’est le monde à l’envers! Voilà qui en dit long, en tout cas, sur les difficultés à recruter de cette majorité»... Collomb est le septième départ d’un ministre en moins d’un an.
La réalité:
Macron veut poursuivre et accélérer les réformes à venir, il lui faut une nouvelle équipe entièrement vouée à la politique du capital et relancer l’agenda des "réformes". Il doit faire vite d'autant qu'un acteur contrarie ces plans: le mécontentement gronde.
Il a déclaré : « notre priorité n’est pas de durer, mais de faire »
« Nous allons poursuivre la transformation en profondeur de la société française ». Il confirme les « réformes » du système de santé, de l’assurance-chômage, de la retraite, de la fonction publique, des secteurs énergétiques…Les multiples démissions de ministres démontrent les difficultés que rencontre le gouvernement pour appliquer sa politique.
Le Premier ministre, lors des questions au gouvernement ce mardi à l'Assemblée nationale a soutenu que le gouvernement "ne transigera en rien sur les engagements pris par le président de la République».
Macron peut changer le casting de ce gouvernement, cela ne changera rien pour les Français.
L’accélération de la mise en œuvre des objectifs définis par le patronat et par le gouvernement n’a qu’un objectif : développer le profit et pour cela, il lui faut casser tous les acquis sociaux, les repères collectifs, qui représentent un obstacle au développement du profit.
Tous les secteurs économiques et sociaux font l’objet de transformations profondes pour livrer toute la société française au capital.
Le 9 octobre a été un début du développement de la mobilisation jusqu’à contraindre Macron au recul.
La riposte grandit mais il faut maintenant créer un mouvement plus puissant, pour faire reculer Macron et le capital. Il est urgent d’y aller tous ensemble. Notre Parti est dans les luttes, il met toutes ses forces à leur développement. Il est porteur d’un rassemblement de lutte de classe pour faire reculer le capitalisme et l’abattre.
