Mai 1968 n'est pas arrivé par hasard dans un ciel serein, après le coup d'état de 1958 qui a installé la Ve République, expression des monopoles capitalistes, les luttes ouvrières se sont développées en particulier à partir de 1962 dans les mines, la sidérurgie, les transports, le textile...
Mai 1968, dix millions de grévistes, des manifestations monstres les premier et treize mai, des milliers d'entreprises occupées, il y avait de quoi faire réfléchir le patronat et le gouvernement de Gaulle/Pompidou.
Mai 1968 hante encore les esprits des classes possédantes tant le mouvement de lutte des travailleurs et de la jeunesse fut intense, massif et porteur d'aspirations à des changements profonds de la société.
Mai 1968 se termine par une faillite politique des forces du changement social et voit le pouvoir de la bourgeoisie conforter ses positions, tandis que le PCF englué dans la stratégie d’«Union de la gauche» avec la Fédération de la Gauche Démocrate et Socialiste de F. Mitterrand, le Parti Socialiste Unifié de Rocard et les radicaux subit un reflux de son influence.
Mai 1968, la CGT acteur majeur des luttes revendicatives voit la CFDT lui contester sa place en développant une phraséologie «gauchiste» sans contenu sur le socialisme et l'autogestion.
Mai 1968 est un grand tournant de la vie politique et sociale de notre pays dans un contexte de mondialisation capitaliste et d'intégration européenne accélérée.
Quels enseignements peut-on et doit-on tirer de cette période voilà la question que nous devons nous poser pour avancer aujourd'hui dans la reconstruction d'un mouvement révolutionnaire, outil de changement de la société qui mette fin à l'exploitation capitaliste et permette la construction d'une société entièrement dirigée et au service des travailleurs: la société socialiste.
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Le lundi 14 mai à 18h
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